24 Heures du Mans : La FIA aimerait que la F1 et le WEC s’évitent

Le président adjoint pour le sport de la FIA, Robert Reid, veut se pencher sur le conflit de dates entre la F1 et le WEC à l’occasion des 24 Heures du Mans. Le copilote champion du monde des rallyes en 2001 pense que l’édition du centenaire, l’année prochaine, pourrait être l’occasion pour les deux disciplines de faire un effort.

"J’étais assis à un dîner hier soir en face de Pierre Fillon, donc je connais certainement le point de vue de l’ACO sur le sujet, en particulier avec l’édition centenaire qui arrive l’année prochaine" a déclaré Reid.

"L’un des défis que nous avons est que la FIA n’a pas d’autonomie sur les calendriers. Le WEC fonctionne de la même manière que tous les championnats de la FIA, c’est-à-dire que le promoteur propose un calendrier et c’est ensuite à la FIA d’accepter ou non ce calendrier."

"Mais je serais très favorable à ce qu’il n’y ait pas de conflit, en général. Mais spécifiquement pour l’année prochaine, ce serait une bonne occasion pour nous de ne pas avoir de conflit, et cela pourrait devenir la norme à l’avenir."

La FIA veut avoir son mot à dire

Reid révèle que lui et le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, veulent pouvoir peser dans ce type de décisions à l’avenir : "Nous avons hérité de cette situation. La façon dont la Commission de la Formule 1 est mise en place donne à la FIA la possibilité de décider de ne pas soutenir certaines choses."

"Je sais que beaucoup de journalistes en ont fait tout un plat. Je ne suis pas sûr que ce soit aussi important qu’on le dit. Mais c’est une façon pour la FIA de s’assurer que les choses vont dans la bonne direction, et de ne pas se contenter d’être d’accord tout le temps."

Le Britannique confirme qu’il veut trouver un accord entre WEC et F1 pour que l’édition centenaire des 24 Heures du Mans n’ait pas de concurrence : "Je dois en parler au président, mais je pense que pour l’année prochaine, en particulier l’année du centenaire, ce serait une très bonne chose de ne pas avoir de clash."

"Quelqu’un a plaisanté hier sur le fait que la Formule 1 pourrait avoir 56 courses dans une année de 52 semaines. C’est un défi. Mais le sport se développe, et il faut profiter de cette époque où le sport se porte bien et où plus de gens veulent s’impliquer."