Des week-ends de 2 jours et 26 courses par an, un directeur d’équipe soutient cette idée

Ne laisser qu’une heure d’essais aux pilotes avant la qualif ?

26 septembre 2025 - 12:15
Des week-ends de 2 jours et 26 courses par an, un directeur d’équipe soutient cette idée

James Vowles a évoqué les changements potentiels qui pourraient être introduits en Formule 1, estimant que le nombre de week-ends de course pourrait être augmenté, à condition qu’ils ne s’étalent que sur deux jours.

Bien qu’aucune modification n’ait encore été confirmée, plusieurs pistes sont en discussion : augmentation du nombre de courses sprint, ajout de week-ends de Grand Prix, courses à grille inversée, voire raccourcissement des courses.

Lors d’une intervention dans le podcast Business of Sport, le patron de Williams a expliqué qu’il ne pense pas qu’il faille modifier le nombre d’épreuves dans le format actuel :

"Je ne pense pas qu’on ait trop de courses, mais je n’irais pas au-delà du nombre actuel, car on demande déjà aux gens de rester à la maison pendant la moitié de l’année. La moitié de leurs week-ends sont consacrés à regarder la F1. Je pense qu’on est déjà à la limite de ce qui est acceptable" a déclaré Vowles dans le podcast Business of Sport.

Cependant, le Britannique estime que si les week-ends de course se déroulaient sur deux jours, il serait envisageable d’en programmer davantage sur une saison : "Je changerais ça, et c’est vraiment mon opinion personnelle, je passerais à des week-ends sur deux jours. Je ferais uniquement le samedi et le dimanche."

"Et voici pourquoi : cela nous permettrait d’en faire plus. Je sais que je viens de dire que 24 courses, c’est le maximum, mais en réalité, cela ne me poserait pas problème, car on récupérerait le vendredi, c’est-à-dire une journée entière. Si vous ajoutez deux week-ends de course en plus, vous restez globalement sur le même temps que précédemment."

Le vendredi n’étant pas le plus suivi, pas sûr que ça libérerait beaucoup de temps pour les spectateurs. Mais Vowles estime aussi que cette évolution pourrait permettre de repenser la manière de commercialiser la F1, tout en améliorant la qualité du spectacle.

"On pourrait monétiser ça différemment. Mais surtout, je pense que le produit serait meilleur, car aujourd’hui, on fait beaucoup de séances d’essais libres. Maintenant, si vous nous imposez une seule heure avant les qualifications, et c’est tout, c’est une approche très différente."

"Nos pilotes veulent chaque minute dans la voiture. Nos ingénieurs veulent chaque minute avec la voiture. Mais le sport serait-il meilleur si une McLaren se qualifiait 15e parce qu’elle s’est plantée ? Vous auriez ce genre de scénario, vous auriez plus de variabilité et plus d’imprévus qui en découleraient."

James Vowles a également souligné que la série documentaire de Netflix, Drive to Survive, a représenté un tournant majeur pour la F1, en expliquant à quel point les médias ont transformé le championnat et sa popularité, notamment aux Etats-Unis.

"Je ne suis pas venu ici pour le côté ‘célébrité’. Je suis venu parce que j’aime le défi, j’aime ce rôle. J’aime ce sport. C’est le seul sport… le seul métier que j’ai vraiment connu, en réalité."

"C’est une excellente chose pour Williams. C’est une excellente chose pour la Formule 1 d’avoir cet aspect-là. Netflix, franchement, a été un véritable tournant, et le film F1 n’est que la suite logique de cette dynamique."

Mais Vowles relativise aussi cette notoriété, même s’il apprécie sa cote de popularité positive : "Ce n’est pas un vrai statut de célébrité. Si je n’étais plus dans ce rôle demain, ça finirait par s’estomper, quelqu’un d’autre prendrait ma place, et je pense que le monde continuerait très bien à tourner sans moi."

"C’est donc très différent du statut de célébrité qu’on obtient dans d’autres circonstances.
Cela ne m’a pas changé. Ça n’a rien changé à ce que je fais. Je suis simplement plus souvent reconnu dans la rue, mais honnêtement, toutes les interactions que j’ai eues, peut-être que cela changera, sont plutôt positives."

"Ce sont des gens qui sont heureux de voir que nous sommes de retour sur une voie prometteuse. Ce ne sont pas des gens qui critiquent la direction que nous prenons, ce sont des personnes qui soutiennent nos efforts."


Nouveau : comment suivre au mieux l’actualité de notre site ?

Via notre nouvelle chaîne WhatsApp Nextgen-Auto.com !

Vous abonner (cliquez sur l’étoile pour mettre en favori) à notre Google News si vous utilisez l’appli Google Actualités sur votre smartphone.


Partage

xpb_1373959_hires.jpg