Le ’problème’ de la rigidité des F1, une priorité pour 2026 ?
Norris se plaint de douleurs, le sujet préoccupe
La rigidité des monoplaces répondant à la réglementation technique mise en place en 2022 est en train de devenir un sujet important. Carlos Sainz a récemment déclaré que certains de ses homologues souffraient du dos.
Les pilotes ont été interrogés à ce sujet en marge du Grand Prix d’Italie, ce jeudi à Monza. Ils aimeraient que le sujet soit abordé pour la conception des futures monoplaces 2026.
"Les voitures sont vraiment très, très rigides, les plus rigides que j’aie jamais conduites et vues depuis que je suis en F1" a déclaré Nico Hülkenberg. "La plupart des pilotes pensent qu’il s’agit d’un point sur lequel nous devrions travailler."
"Cela vous limite aussi parfois en course lorsque vous voulez vous décaler, en sortant de l’air sale, vous ne pouvez pas utiliser beaucoup les vibreurs à cause de la rigidité. Cela limite donc ce que l’on peut faire au niveau des lignes, des lignes de course, etc."
"C’est donc délicat. Il y a quelques difficultés avec ça, c’est sûr. La douleur, je n’en ai pas, mais vous savez, c’est très différent, tout le monde est construit différemment, tout le monde a une position assise différente. Mais oui, elles sont très, très rigides."
Valtteri Bottas n’a plus de douleurs de dos mais explique que cela ne peut pas dépendre des équipes : "Pas grand-chose à ajouter. Mon dos a déjà été détruit en 2015, donc il n’y a plus de sensation, donc ça n’a pas d’importance ! Mais au final, chacun cherchera toujours la performance par rapport au confort."
"Vous la prenez, même si vous n’êtes pas très à l’aise dans la voiture. Et c’est certainement la réglementation qui devrait être améliorée d’une manière ou d’une autre, et non pas les équipes, parce que les équipes ne choisiraient pas des pneus plus tendres s’ils étaient plus lents."
Norris rencontre "beaucoup de problèmes" de dos
Lando Norris confirme qu’il subit de gros problèmes de dos à cause des monoplaces modernes : "J’adorerais ça. Je ne dirais pas non si nous pouvions avoir des voitures plus souples ou quelque chose qui rendrait les choses un peu plus semblables à ce qu’elles étaient en 2019, 2020 et 2021."
"J’ai eu beaucoup de mal avec mon dos. J’ai dû m’entraîner davantage pour essayer de renforcer mon dos, le bas de mon dos. J’ai eu beaucoup de problèmes au cours des 12 derniers mois."
"Comme Carlos. Je pense que c’est surtout à moi qu’il faisait référence en disant cela. Oui, je suppose que tout le monde a eu des problèmes différents et a lutté avec des éléments différents, les voitures sont différentes etc. Mais oui, pour différentes raisons, mais un peu à cause de la voiture et de sa rigidité. J’ai eu pas mal de difficultés."
De son côté, Charles Leclerc ne subit pas de douleurs, et c’était aussi le cas avec le marsouinage : "Non. Pour moi, ça ne me dérange vraiment pas. Je ne sais pas. Je n’ai jamais été sensible à cela. Même le marsouinage ne me dérangeait pas vraiment. Je ne sais pas pourquoi. Mais oui, pour moi, c’est pour moi, c’est bien."
C’est aussi le cas pour Sergio Pérez : "Pour moi, ça va aussi. Je n’ai eu aucun problème avec mon dos. Mon dos est aussi frais que lorsque j’avais 15 ans. J’ai donc de la chance à cet égard, je suppose. Il est certain que les voitures sont plus rigides, mais je n’ai pas eu de problèmes."
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