Vasseur se sait ’fragile’ et qu’il ne dirigera pas Ferrari ’à vie’

"On a presque tout changé. Sauf une chose..."

15 juin 2025 - 10:48
Vasseur se sait 'fragile' et qu'il ne dirigera pas Ferrari 'à vie'

Frédéric Vasseur poursuit sa diatribe contre ceux qu’il considère comme des journalistes de Formule 1 fauteurs de troubles en Italie.

Bien qu’il admette que son contrat de trois ans arrive à échéance, l’homme de 57 ans a atterri à Montréal cette semaine, au milieu d’une avalanche de spéculations sur son avenir à la tête de l’écurie Ferrari.

Vasseur avait déjà critiqué les articles concordants de La Gazzetta dello Sport et du Corriere della Sera, tandis que le Corriere dello Sport affirme maintenant que Lewis Hamilton était furieux à Barcelone lorsque des modifications de réglages ont été apportées à sa voiture à son insu !

"La seule explication possible est que ce sont soit des journalistes qui veulent se faire un nom, soit des journalistes qui cherchent à perturber l’équipe. Ou peut-être les deux," a-t-il déclaré à Canal Plus samedi.

"C’est peut-être la seule façon pour ces médias d’exister, avec ces clics. Mais cela nuit vraiment à l’équipe. Dès le début du week-end, tout tourne autour de ça."

Vasseur répète être très en colère parce que les rumeurs ne le concernent pas uniquement.

"Quand on lance des noms, qu’on invente des recrutements qui n’ont jamais existé, qu’on dit que Charles (Leclerc) va rejoindre Mercedes l’année prochaine…."

"De toute façon, s’ils veulent être supporters ou au moins proches de l’équipe, c’est un échec. Il faut se poser les bonnes questions si Ferrari n’a pas gagné depuis des années."

"On a changé de directeur d’équipe, on a changé de pilotes, on a presque tout changé. Sauf une chose..."

Vasseur n’a pas précisé de quoi il s’agit, mais il fait certainement référence à l’attitude de la presse en Italie.

"Ma position est fragile par définition. C’est comme un entraîneur de football. Nous savons que ce métier, que ce soit chez Ferrari ou ailleurs, est exposé. Je crois qu’il y a en moyenne trois changements de directeurs d’équipe par saison. Je ne suis pas arrivé chez Ferrari en pensant y rester toute ma vie."

"J’essaie de développer l’équipe, de la faire progresser, de construire quelque chose. Mais nous ne gagnerons pas un championnat de cette façon. Certainement pas avec ce genre de journalistes autour de nous."


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