Pérez revient sur l’accident évité avec les commissaires à Monaco

Un drame potentiel qui ne doit plus arriver

Par Emmanuel Touzot

6 juin 2019 - 21:39
Pérez revient sur l'accident (...)

Sergio Pérez est revenu sur le couac de communication qui aurait pu tourner au drame à Monaco. En effet, le Mexicain a vu deux commissaires devant sa monoplace en sortant des stands, juste avant le premier virage, alors qu’il voulait rejoindre le peloton regroupé derrière la voiture de sécurité.

Celle-ci avait été déployée après l’accrochage de Charles Leclerc et Nico Hülkenberg, la Ferrari ayant perdu de nombreux débris. L’Automobile Club de Monaco a expliqué que l’autorisation leur avait été donnée d’être en piste et que les drapeaux jaunes devaient prévenir Pérez de leur présence.

Cependant, la FIA semble avoir assuré qu’elle n’a pas été à l’origine de l’autorisation donnée aux commissaires et un rapport va être constitué par le président et le secrétaire général de la FIA, Jean Todt et Peter Bayer. L’image de cet accident manqué sera également diffusée pour former les futurs commissaires.

"C’était assez terrible" avoue Pérez. "C’est une chose à laquelle on ne s’attend pas en tant que pilote, surtout à la sortie des stands, quand d’autres s’arrêtent et qu’on essaie de reprendre notre place derrière la voiture de sécurité aussi vite que possible."

"Bien qu’on soit sous safety car, ce moment est critique. J’ai été très malchanceux de trouver des commissaires à cet endroit et je pense que c’était un coup de chance que je ne les percute pas. C’était le mauvais moment pour être à cet endroit."

Il explique avoir fait ce qu’il pouvait pour éviter le drame : "J’ai freiné mais je ne voulais pas bloquer mes roues pour être sûr de tourner. Tout s’est passé très vite, j’en ai vu un s’éloigner et l’autre s’est arrêté à ce moment là. S’il avait bougé, je n’aurais pu aller nulle part."

Pérez se défend toutefois d’être arrivé trop vite au bout des stands : "Sous régime de voiture de sécurité, on a un temps à suivre et la FIA le surveille. J’ai suivi les règles, nous avons un temps delta à suivre mais il y a des endroits où on n’a pas à le suivre."

"Cela aurait pu être moi ou quelqu’un d’autre, tout le monde est dans le même bateau. Je ne veux blâmer personne, c’est juste que nous devons comprendre ce qui est le mieux à faire pour progresser et s’assurer que cette situation n’arrive plus jamais."

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