Mercedes F1 dément subir une crise la fiabilité de ses moteurs

"Il y a forcément des facteurs convergents"

19 juin 2025 - 10:11
Mercedes F1 dément subir une crise la fiabilité de ses moteurs

Y a-t-il une crise en cours dans le département moteur de Mercedes F1 ?

Pas selon Toto Wolff, directeur de l’équipe allemande, qui a déclaré que son département dédié aux groupes motopropulseurs à Brixworth était pleinement opérationnel pour corriger les récents problèmes de fiabilité, suite aux pannes récentes qui ont provoqué plusieurs abandons pour ses propres pilotes ou ses clients... sauf chez McLaren F1.

La marque allemande a remporté sa première victoire en Grand Prix de l’année au Canada dimanche, George Russell convertissant avec succès sa pole position.

Il a été suivi à la troisième place par son coéquipier Kimi Antonelli, le jeune Italien s’offrant son premier podium en F1.

Mais la situation n’a pas été simple ces derniers temps, avec plusieurs pannes de groupe motopropulseur en course.

Antonelli a été contraint à l’abandon lors de son Grand Prix national à Imola, suivi par Fernando Alonso, au volant de l’Aston Martin à moteur Mercedes, qui a abandonné lors du Grand Prix de Monaco suite à un problème similaire. A Barcelone, nouveau problème pour Antonelli !

À Montréal, la Williams Mercedes d’Alex Albon a également rendu l’âme, le contraignant à un abandon prématuré (photo). De quoi préoccupera sans aucun doute Mercedes High Performance Powertrains [HPP] et son directeur général, Hywel Thomas.

Mais Wolff, malgré ses propres inquiétudes, fait confiance à Thomas et à ses hommes pour résoudre les problèmes récents.

"Nos moteurs sont parfaits ou presque depuis l’arrivée de l’hybride et ils sont extrêmement performants."

"Nous en sommes à la dernière année, tous les regards sont tournés vers l’année prochaine, et Hywel et son équipe maîtrisent parfaitement nos problèmes de fiabilité."

"Et statistiquement, si l’on considère ces nombreuses années, les pannes que nous avons rencontrées ont été très minimes."

"Mais oui, nous devons donc comprendre ce qui s’est passé. Il y a forcément des facteurs convergents vers ces problèmes. Ce n’est pas une crise."

"Je ne sais pas ce qui est arrivé à Alex, en fait. Et je suis sûr que nous comprendrons et apprendrons."


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