Hamilton : Il me faudrait une transplantation de cerveau pour piloter la Ferrari SF-25
Lewis fait un constat dur avec lui-même

Lewis Hamilton a déclaré être « loin » du rythme requis, quoi qu’il fasse ou tente avec sa Ferrari SF-25. Et il a une formule choc pour dire ce qu’il lui faudrait pour rapidement changer cela !
Le septuple champion du monde de F1 a connu des débuts difficiles avec la Scuderia, malgré une victoire au sprint au Grand Prix de Chine le mois dernier.
Par ailleurs, le quadragénaire a eu du mal à s’adapter à sa nouvelle monoplace, la SF-25, et est régulièrement en retrait par rapport à son coéquipier Charles Leclerc.
Interrogé sur la possibilité que l’intervalle entre le Grand Prix d’Arabie saoudite et la prochaine manche à Miami lui apporte de quoi le relancer sa saison, Hamilton a évoqué la dure réalité de sa forme actuelle.
"Ce qu’il me faudrait pour bien piloter dès le prochain Grand Prix la Ferrari ? Une transplantation de cerveau !"
"Plus sérieusement, j’espère que ce sera le cas. Nous allons continuer à travailler. Peu importe ce que je fais, je suis encore loin du compte. Mais il ne faut pas abandonner, il faut juste persévérer."
"Je suis déjà plus haut sur la grille, en Q3, 7e, que ce que j’espérais après les EL3. Pour la course, je ne sais vraiment pas. Je vais juste essayer de faire la course et voir si je peux prendre des places devant moi."
"Si j’y parviens, ce serait génial. Sinon, il faudra espérer que quelque chose se produise, essayer d’en tirer profit, mais il faudra simplement essayer de tirer le meilleur parti de la voiture et de la stratégie."
Peut-il expliquer pourquoi il n’arrive pas encore à comprendre le mode d’emploi de la SF-25 ?
"Eh bien, j’étais optimiste, évidemment, après la dernière course et j’espérais pouvoir appliquer certaines des choses apprises, mais ça n’a pas fonctionné. Retour à la case départ et il faut continuer à travailler."
"C’est juste moi. Je ne suis pas à l’aise avec la voiture pour le moment."
"Je suis peut-être tellement coincé que je ne changerai jamais. Je ne peux pas travailler plus dur et j’essaie de mettre en pratique ce que je vois et de le faire en piste. La voiture réagit différemment à chaque sortie, à chaque changement, c’est déjà une bonne chose, c’est donc un véritable défi de mettre tout le puzzle en place."

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