F1 2026 : Vers une réduction de la puissance en course à cause des batteries ?
La proposition est sur la table de la prochaine réunion

La F1 pourrait introduire une modification majeure à la nouvelle réglementation relative aux groupes motopropulseurs, qui entrera en vigueur l’année prochaine.
Le nouveau cycle de réglementation des moteurs a été confirmé il y a plusieurs années, mais des inquiétudes subsistent quant à l’impact négatif que ces nouveaux groupes motopropulseurs pourraient avoir sur les courses en 2026.
Une préoccupation majeure semble avoir été soulevée concernant la récupération d’énergie électrique et le déploiement des batteries, qui ne serait pas aussi important qu’espéré initialement.
La F1 devrait passer à une répartition 50/50 entre le moteur thermique et la puissance électrique l’année prochaine, soit une augmentation de 300 % par rapport à l’impact actuel de la batterie.
Sur des circuits comme Monza ou Bakou, où les vitesses sont élevées pendant de longues périodes, on craint que les pilotes ne tombent en panne d’énergie à mi-ligne droite.
Une proposition devrait être présentée lors de la réunion de la Commission F1 la semaine prochaine pour introduire une modification significative.
La modification proposée maintiendrait la répartition 50/50 entre la puissance thermique et la puissance électrique pour les qualifications, avant que l’impact de cette dernière ne soit réduit pour la course.
La puissance du moteur électrique, qui sera de 350 kW, serait réduite à 200 kW pour le Grand Prix, créant ainsi une répartition deux tiers / un tiers en faveur du moteur thermique, tout en garantissant ainsi une puissance plus constante tout au long du tour.
Cependant, le nouveau mode de dépassement manuel, introduit pour faciliter les dépassements, resterait à 350 kW lorsqu’il serait activé par le pilote.
Personne ne sait encore qui a proposé ce changement à l’ordre du jour de la prochaine réunion. Mais, sans surpris, ce changement a été accueilli favorablement par Christian Horner, directeur de l’équipe Red Bull, alors que Red Bull se prépare à lancer son tout premier moteur fait maison l’année prochaine (avec Ford).
"Nous voulons absolument éviter que les pilotes lèvent le pied et roulent en roue libre dès la mi-ligne droite. Cela les frustrerait. Ce serait préjudiciable au spectacle de la course. La FIA dispose de toutes les informations, et attendre le début de l’année prochaine pour agir est sans doute trop tard. Nous avons encore huit mois pour régler la situation."
Mais tout le monde ne soutient pas la proposition. A commencer par Mercedes F1, l’équipe qui serait la plus en avance avec son moteur 2026.
Toto Wolff a donc balayé ces inquiétudes d’un revers de main, déclarant que "la F1 devrait s’en tenir au résultat de la dernière réunion moteur, plutôt que d’essayer de prédire l’avenir."
"Je pense que nous pourrions réagir assez rapidement en cas de problème. Mais je pense qu’il s’agit encore une fois d’un jeu politique, basé sur des suppositions et des opinions. Aucune donnée ne vient étayer ces inquiétudes. Ce n’est donc qu’une opinion parmi d’autres."

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