Alonso ne se croit pas ’malchanceux’ : C’est probablement ce que nous méritons
Fernando revient sur ses propos après les points manqués à Imola

Fernando Alonso insiste sur le fait qu’il ne se considère pas "malchanceux" après une diatribe à la radio à Imola affirmant le contraire.
Le double champion du monde de F1 n’a malheureusement pas marqué le moindre point en 2025, à l’approche du Grand Prix de Monaco, huitième manche, ce week-end.
Alonso, pilote Aston Martin, s’est élancé cinquième lors du dernier Grand Prix d’Émilie-Romagne, mais a terminé onzième.
"Nous sommes vraiment malchanceux. Tout va mal pour nous cette année," a-t-il déclaré, frustré, à la radio.
À Monaco, on a demandé à Alonso si un rituel ou une mascotte porte-bonheur pourrait renverser la vapeur.
"Je ne crois pas à tout cela ! C’est probablement ce que nous méritons. Nous avons manqué de chance à plusieurs reprises, et je pense que cette année, nous avons manqué de compétitivité, ce qui est le pire."
"Quand on est compétitif, toutes les stratégies fonctionnent, même une voiture de sécurité n’est pas un petit problème. Mais quand on n’est pas compétitif, tout ce qui ne nous gêne pas nous fait perdre des points."
"Mais sur sept courses, je crois, où nous aurions pu marquer des points, beaucoup de choses se sont produites : nous sommes sortis dans les graviers, comme mon erreur en Australie."
"Ensuite, en Chine, avec trois voitures disqualifiées, nous aurions pu marquer des points. Mais nous avions des soucis de freins, dès le deuxième tour, et nous avons dû abandonner."
"Nous avons manqué de compétitivité pendant de nombreuses courses. Il y a une course où nous sommes compétitifs [à Imola], et nous serons dans les points pour la toute première fois. Mais pas à cause de cette première voiture de sécurité."
"Lors des six premières courses, alors que nous étions 12e, rien ne s’est passé pendant 60 tours, et nous avons terminé 12e."
"Ce genre de choses est toujours frustrant dans la voiture, mais c’est une conversation très privée avec mon ingénieur et mon équipe."
"On fait les comptes rendus, on dit à quel point on n’est pas compétitifs, on dit à quel point on est compétitifs à Imola, et on pourrait marquer des points. On passe tout le dimanche à réfléchir à la stratégie, à chercher ces premiers points, etc."
"On envoie donc aux fans un message précis, une conversation très privée, sans connaître le contexte. On met la radio, ça n’a aucun sens, mais c’est la règle normale en Formule 1. Mais je ne me considère pas malchanceux."
"Je veux dire, deux fois champion du monde, deux fois vainqueur au Mans, champion WEC, vainqueur des 24 Heures de Daytona… Donc, si je n’ai pas de chance, je n’imagine pas les 18 ou 17 autres pilotes ici !"
Les 500 Miles d’Indianapolis 2025 ont lieu ce week-end, une course américaine emblématique à laquelle Fernando Alonso a participé à plusieurs reprises. Cadillac, qui deviendra la 11e écurie de Formule 1 en 2026, a laissé la porte ouverte à un pilote IndyCar qui se lance. Colton Herta est souvent cité. On a demandé à Alonso quelles compétences un pilote IndyCar doit acquérir pour accéder à la F1.
"Je pense qu’ici, il s’agit davantage d’avoir le bon package, la bonne voiture. Ne pas commettre d’erreurs, avoir une bonne organisation et de l’expérience. Le côté pilotage est un peu plus facile, je pense que tous les pilotes d’IndyCar savent piloter des voitures rapides."
"Ici, 90 % de votre succès dépend du package que vous pilotez. Il s’agit donc davantage d’une question de préparation de l’équipe. Mais j’espère que ce sera une bonne opportunité pour eux avec le changement de réglementation. Tout le monde repart de zéro et c’est le bon moment pour se lancer dans la discipline."

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