Wolff expose sa théorie sur les fuites qui ’ne viennent pas de la FIA’
"Une tentative de Red Bull de dévier l’attention sur ce qu’ils ont fait"
Toto Wolff a démenti les suggestions de Red Bull et les rumeurs selon lesquelles c’est une source à la FIA ou une ancienne responsable de Mercedes qui était responsable des fuites concernant la violation du plafond budgétaire de Red Bull.
La FIA a finalement révélé l’ampleur du dépassement « mineur » de 2 millions de dollars de Red Bull, qui, après prise en compte d’un « crédit d’impôt théorique », n’était en fait qu’un peu plus de 450 000 $.
Avant cette annonce, Red Bull était très contrariée par la couverture de la saga basée sur des fuites réelles et fondées sur les dépenses excessives alors alléguées – les projecteurs étant braqués sur Shaila-Ann Rao.
Rao, aujourd’hui secrétaire général de la FIA pour le sport automobile, était auparavant avocate et conseillère du directeur de Mercedes F1, proche de Toto Wolff et de l’équipe du constructeur automobile allemand.
Wolff nie qu’elle était la source de la fuite.
"La fuite ne vient pas de la FIA," révèle-t-il.
"Il y a dix directeurs financiers assis ensemble toute l’année à essayer de comprendre qui a fait quoi. Qui en a parlé ? Je pense que c’était eux. Mais il y a eu une violation - donc peu importe comment cela s’est produit. Une violation est une violation."
"Cette volonté de faire sortir la taupe, c’est aussi une sorte de théâtre de guerre secondaire. C’est une tentative de Red Bull de dévier l’attention sur ce qu’ils ont fait."
Depuis son QA de Maranello, le patron de Ferrari, Mattia Binotto, ne recule pas non plus devant la pression exercée sur Red Bull, déclarant après les qualifications du GP du Mexique que la voiture de Max Verstappen l’année dernière était "illégale".
"La FIA a confirmé qu’il n’y avait qu’une seule équipe qui était illégale - Red Bull. C’est un fait. Plus de deux millions, soit environ deux dixièmes par tour. Cela a peut-être changé l’issue du championnat. J’espère qu’un précédent n’a pas été créé car nous ne voulons pas dépasser le budget. Nous resterons légaux."
Binotto soutient que l’amende de 7 millions de dollars et une réduction de 10% du temps passé en soufflerie pour les 12 prochains mois ne sont pas une sanction assez sévère. En fait, il pense que cela pourrait même être un avantage.
"Comme l’a dit Laurent (Mekies), la pénalité en soufflerie, si elle n’est pas accompagnée d’une réduction du plafond budgétaire, signifie qu’ils peuvent dépenser l’argent ailleurs. La sanction ne compense pas l’avantage qu’avait Red Bull."
Quant à l’affirmation de Horner selon laquelle la pénalité en soufflerie équivaut à une perte d’une demi-seconde par tour, Binotto a répondu : "Je ne pense pas. Ce sera beaucoup moins. Et puis rien ne vous empêche pas de vous passer de ces 10% en fin de saison, une fois la voiture développée. 90% de votre temps alloué à développer votre voiture se passe finalement normalement, le plus gros a été fait."
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