La F1 ne compte pas réutiliser la solution des week-ends de 2 jours
Une solution ’joker’ uniquement, pour le moment
Ross Brawn affirme que la Formule 1 gardera en réserve le format controversé d’un week-end de course sur deux jours.
Certains pensent que le format, qui a été testé à Imola cette année, est non seulement plus rythmé, mais aidera les équipes à faire face aux calendriers toujours plus longs.
D’autres, cependant, disent que cela prive les organisateurs d’une journée de vente de billets, déjà très chers, et que cela s’attaque à la tradition de la F1. La FOM semble avoir déjà tranché.
"L’expérience à Imola était pour des raisons logistiques en raison du déplacement de la F1 depuis le Portugal," explique le directeur sportif de la F1.
"Il y avait des aspects positifs et d’autres moins positifs en réserve, mais il est possible que nous le gardions en réserve. Mais cela ne sera pas la norme."
"Disons simplement qu’au cas où nous en aurions vraiment besoin, nous avons une bonne solution. Mais comme vous le savez, en 2022, le vendredi sera de toute façon différent."
"Nous aurons les deux Libres dans l’après-midi et moins de zones sur lesquelles vous pourrez travailler. Cela permettra aux équipes, face à un calendrier plus riche, d’arriver sur les circuits un jour plus tard."
Brawn a également admis qu’avec la F1 basculant maintenant au-dessus de la barre des 22 courses par an, les équipes pourraient avoir à faire tourner le personnel lors des week-ends de Grands Prix, ce qui pourrait aussi sauver des emplois alors que le plafond budgétaire va s’appliquer dès 2021.
"Cela devrait être l’approche des équipes," confirme le Britannique
"Quand nous avions 18-19 courses et beaucoup de tests entre elles, mais aussi avant et après la saison, les équipes faisaient déjà tourner le staff. Il y avait des équipes dédiées aux essais. Cela peut être reproduit pour les courses."
Le directeur sportif de la F1 se déclare aussi fier des efforts déployés pour organiser un calendrier aussi complet cette année, au milieu de la pandémie, et qu’il souhaitait revenir à une situation plus normale à partir de l’année prochaine parce que l’économie de la F1 et des équipes en a réellement besoin.
Lorsqu’on lui a demandé combien d’argent Liberty Media avait perdu en 2020, il a répondu :
"Je ne peux pas le dire, mais il est correct de dire que la Formule 1 traversait une période de forte croissance jusqu’à cette crise. Personne n’aurait pu le prévoir et cela a fortement réduit nos recettes et celles des équipes. Au sein de la Formule 1, nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir pour que les équipes survivent."
"Nous n’en avons perdu aucune et c’est ce qui compte. Maintenant, je suis convaincu qu’un bon avenir nous attend."
F1 - FOM - Liberty Media
Les équipes de F1 saluent la ’collaboration’ avec la FIA pour 2026
Bottas est en faveur du nouveau barème en F1, Gasly y est très opposé
Domenicali répond aux critiques des pilotes sur la longueur du calendrier
Domenicali en visite en Thaïlande en vue d’un Grand Prix F1 à Bangkok
+ sur F1 - FOM - Liberty Media