Horner : La F1 ne peut pas répéter l’erreur de 2014 avec les moteurs 2026
Les explications sur le dossier du V10 et les changements à venir

Christian Horner, directeur de l’équipe Red Bull, a indiqué qu’il était peu probable que la Formule 1 modifie à nouveau sa réglementation sur les moteurs hybrides peu de temps après l’introduction de nouvelles règles l’année prochaine.
Alors que la F1 s’apprête à introduire de nouvelles règles sur les moteurs hybrides l’année prochaine, les équipes se sont réunies aujourd’hui à Bahreïn pour discuter de propositions visant à réintroduire les moteurs V10 peu après.
Cependant, Horner a indiqué que cette question ne serait probablement pas abordée pour une introduction avant 2031 au moins même si la porte a été laissée ouverte pour 2029.
"Comme d’habitude, toutes les équipes souhaiteront évidemment une solution légèrement différente, adaptée à leurs propres critères. Je pense donc que c’est à la FIA et, en fin de compte, à Liberty, en tant que détenteur des droits commerciaux de la discipline, de décider. Il ne s’agit pas seulement de savoir ce que nous réservent les trois ou quatre prochaines années, mais de savoir à quoi ressembleront les 10 à 15 prochaines années," commente-t-il après la réunion.
Si le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, avait initialement proposé la réintroduction des V10, dont la dernière apparition remonte à 20 ans, une telle initiative avant 2031 nécessiterait l’accord d’une majorité des équipes, a expliqué Horner.
"Il existe une gouvernance. Lorsque cette réglementation est entrée en vigueur, les fabricants de groupes motopropulseurs ont signé un document qui engage la gouvernance. Il faut donc obtenir ce qu’on appelle une supermajorité pour tout changement significatif. Il faudrait donc quatre voix sur six parmi les six membres du groupe motopropulseur."
"En 2030, à la fin de l’accord Concorde, peut-être, mais avant cela, il faudrait une gouvernance qui change d’avis. Il y a une gouvernance qui n’est pas en faveur de cela, donc on ne peut pas se contenter de dire : ’Nous allons introduire ceci ensuite’."
L’accord de fourniture de moteurs entre Red Bull et Honda prend fin à la fin de cette saison. Red Bull produira ses propres moteurs, en collaboration avec Ford, à partir de la saison prochaine.
Des aménagement auront toutefois lieu pour 2026. Horner les explique par le fait que certaines équipes craignent qu’un constructeur obtienne un avantage significatif en termes de performances, comme Mercedes l’avait fait lors de l’introduction de la réglementation actuelle sur les moteurs en 2014, et souhaitent la mise en place de mécanismes permettant à ceux qui sont à la traîne de rattraper leur retard.
"Inévitablement, lorsqu’un changement réglementaire majeur se produit, il y a des divergences de performances, et cela se produira presque certainement l’année prochaine. L’un des sujets abordés ce matin était la rapidité avec laquelle une convergence peut se produire."
"Les équipes pourraient être autorisées à introduire différentes versions de leur groupe motopropulseur au cours d’une saison, au lieu d’être obligées d’utiliser le même moteur homologué toute l’année."
"Nous avons un budget limité, donc les moteurs n’ont peut-être pas besoin d’être homologués. Peut-être êtes-vous autorisés à faire évoluer vos moteurs dans le cadre de ce budget, que tout le monde a au même niveau, afin d’encourager la convergence le plus rapidement possible. Car je pense que nous souhaitons tous des courses serrées, et non une répétition de ce que nous avons connu en 2014."
"Honda, Audi, Cadillac, Ford avec nous... tous ces constructeurs sont probablement d’accord sur la convergence et sur la capacité, en particulier pour les nouveaux venus, à rattraper leur retard."

Red Bull
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