Hamilton : La critique de mes échanges radio est ’exagérée’, Max est bien pire !
"Je ne disais pas ’Va te faire foutre’, je ne jurais pas"

Lewis Hamilton a nié toute tension entre lui et son nouvel ingénieur de course chez Ferrari, Riccardo Adami, après leur première course ensemble le week-end dernier.
Le Grand Prix d’Australie, qui marquait l’ouverture de la saison, a été une première épreuve difficile pour Hamilton chez Ferrari, les conditions dangereuses le jour de la course ayant posé des difficultés à tous les pilotes.
Hamilton s’est élancé de la huitième place sur la grille, mais a peiné à progresser tout au long de l’épreuve sous la pluie. Les communications radio d’Hamilton avec son ingénieur de course pendant la course ont été diffusées en direct à plusieurs reprises. Hamilton a affirmé qu’il essayait d’être aussi poli que possible et estime que le duo est encore en train de construire leur relation.
"Tout le monde a exagéré la situation !" lance Hamilton ce matin à Shanghai.
"C’était littéralement un échange de propos classiques. J’ai été très poli dans ma suggestion. J’ai dit à l’équipe : ’Laissez-moi faire, s’il vous plaît’. Je ne disais pas ’Va te faire foutre’, je ne jurais pas."
"C’est juste qu’à ce moment-là, j’avais vraiment du mal avec la voiture et que j’avais besoin de me concentrer pleinement sur deux ou trois choses. On apprend à se connaître."
Des messages radio sont souvent diffusés pendant les week-ends de course de F1, en particulier ceux où les pilotes expriment clairement leur frustration.
Hamilton a cité les échanges radio de Max Verstappen avec son ingénieur de course Gianpiero Lambiase comme exemple de pilotes plus agressifs avec leur équipe sur le muret des stands.
"Ricky (Riccardo Adami) eu deux champions ou plus par le passé à gérer et il n’y a aucun problème entre nous. Allez écouter les radios avec les autres et leurs ingénieurs ; c’est bien pire. Les conversations que Max a eues avec son ingénieur au fil des ans et les abus que ce pauvre type a subis, et vous n’en parlez jamais, mais vous écrivez sur la moindre petite discussion que j’ai avec le mien."
"On commence tout juste à se connaître. Après, je dis : ’Hé mec, je n’ai pas besoin de ce genre d’informations. Mais si tu veux me donner ça, c’est ça que j’aime et à tel moment’."
"Voilà comment je me sens dans la voiture et à certains moments, voici ce qui se passe quand j’ai besoin ou non de ces informations"
"C’est de ça qu’il s’agit. Il n’y a aucun problème, on le fait avec le sourire, et on avance."
Se remémorant son expérience chez Mercedes F1, il ajoute :
"Chaque pilote a besoin d’informations différentes. George [Russell], par exemple, aimait avoir beaucoup d’informations."
"Personnellement, je n’aime pas en avoir beaucoup. Cela peut parfois être trop pesant et cela surcharge. Mais il nous a fallu des années pour apprendre à mieux nous connaître avec Bono. Petit à petit, par tâtonnements, on essaie différentes choses en cours de route, et finalement, on s’entend bien. Et Ricky et moi, on s’entend super bien."
"C’était notre première course ensemble, la première fois qu’il devait lancer les dés dans mon cockpit. On a parfaitement géré plus de 90 % de ces situations."

Ferrari
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