Grosjean espère profiter de la charge aéro de sa Haas F1 en Hongrie

Le Français a de bons souvenirs là-bas

Par Emmanuel Touzot

14 juillet 2020 - 16:27
Grosjean espère profiter de la (...)

Vous avez vu le drapeau à damier pour la première fois cette saison au Grand Prix de Styrie en terminant 13e. Plus précisément, quelles parties de la voiture étaient meilleures en course par rapport à ce que vous aviez vécu la semaine précédente lors du Grand Prix d’Autriche ?

"Par rapport à la semaine précédente, je pense que les températures plus fraîches de la piste nous ont permis de mieux contrôler la température de la voiture. Nous avons encore du travail à faire sur ce point, mais c’était mieux. Nous avons aussi appris des réglages, nous avons changé les choses pour progresser. La voiture s’est bien comportée en course. Nous ne sommes toujours pas aussi rapides que nous le voudrions, mais nous avons fait de bons progrès. Nous avons maintenant une base solide à partir de laquelle nous pouvons travailler pour la Hongrie."

Le Hungaroring est un autre circuit relativement court. Quelles sont les principales caractéristiques du circuit et quelle est la clé de bonnes performances là-bas, tant en qualifications qu’en course ? Qu’attendez-vous de la voiture pour être compétitif ?

"Oui, c’est un circuit court, mais c’est différent dans la mesure où les lignes droites sont moins importantes. Vous pouvez charger l’appui aéro sur la voiture, ce qui devrait favoriser les caractéristiques de la VF-20. Vous devez bien gérer vos pneus pendant les qualifications et la course. Il fait normalement très chaud en Hongrie à cette époque de l’année. Il faut avoir une voiture en laquelle vous pouvez avoir confiance pour aborder tous ces virages rapides dans le deuxième secteur. Les deux derniers virages sont également très importants pour faire un bon chrono. C’est là que j’ai perdu la pole position en 2012, je n’avais pas été aussi rapide que je l’aurais dû dans les deux derniers virages et c’est là que vous pouvez gagner du temps".

Vous avez un passé mitigé au Hungaroring en F1, vous avez tendance à marquer des points (avec une troisième place en 2012) ou à abandonner. Pensez-vous à cela et à ces résultats pour vous préparer, ou est-ce que vous faites table rase du passé à chaque fois ?

"Pour moi, la Hongrie représente deux bons souvenirs. En 2012, c’était la première fois que j’étais en première ligne, ma meilleure place à ce jour. En 2013, j’aurais dû gagner la course, mais j’ai eu deux drive-through, et j’ai quand même terminé sixième malgré les 50 secondes de pénalité. Je suis rentré à la maison et le lendemain matin, mon fils Sacha est né. En Hongrie, c’est normalement la période de l’année où nous célébrons l’anniversaire de mon premier fils. J’aime l’ambiance qui y règne, j’aime les fans, j’aime le circuit."

La Hongrie représente la troisième et dernière étape du triplé d’ouverture pour commencer la saison 2020. Sachant qu’il y a au moins deux autres triples courses à venir sur le calendrier, que pensez-vous du rythme des week-ends de course consécutifs, quel sont les défis liés à cela ? Est-ce que ça aide à garder le rythme ?

"On peut voir les choses de plusieurs manières différentes. C’est bien de maintenir l’élan, de garder ce rythme, mais c’est aussi dur pour le corps. La clé est de bien se reposer entre les courses pour revenir plus fort. Je l’ai déjà dit plusieurs fois, j’aime beaucoup le calendrier. J’aime le fait que nous restions un peu plus en Europe cette année. Je pense qu’on peut s’amuser et que ça va être excitant."

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