Ferrari admet avoir eu des soucis de frein dès le début de la course
Vasseur dément un problème de sécurité
Frédéric Vasseur, le directeur de Ferrari, a révélé après la course que la Scuderia a dû rouler avec un problème de surchauffe de freins sur ses deux SF-25, celles de Charles Leclerc et Lewis Hamilton, pendant presque toute la course du Grand Prix de Singapour.
Cette surchauffe a dû être gérée dès les premiers tours afin de voir l’arrivée, même si Hamilton a fini par faire un dernier tour avec très peu de freins, ce qui lui a valu une pénalité de 5 secondes pour avoir coupé les virages.
Le bilan du jour, 6e et 8e pour Leclerc et Hamilton, est forcément mauvais pour Vasseur.
"C’est un week-end difficile pour nous, on a eu un bon vendredi matin, un bon début de week-end, mais on n’a pas extrait le maximum de notre potentiel en qualifications."
"En course, on a eu des difficultés de refroidissement avec les freins dès le début. Quand on attaquait dans l’air propre, le rythme était correct, mais on n’a attaqué que pendant 10 % de la course."
"On doit donc régler ça car on ne peut pas s’attendre à être dans l’air propre toute la course, surtout à Singapour. C’est frustrant pour l’équipe et pour les pilotes et je peux le comprendre, car on demande aux pilotes d’être sur la défensive dès le troisième ou quatrième tour, et pendant les 58 tours suivants."
Vasseur révèle donc que le Grand Prix de Singapour de Lewis Hamilton a été compromis dès les premiers tours.
"Pas que Lewis mais Lewis a eu le problème à la fin qui a rendu ça très visible. C’est difficile à gérer pour eux en termes de pilotage, car être à la limite et faire du lift and coast est délicat."
"Nous savons tous qu’à Singapour, quand on est au milieu du peloton, les freins sont critiques... mais ce n’était pas prévu que cela en arrive à ce stade."
N’y a-t-il pas un risque pour la sécurité ?
"En termes de sécurité, oui, car nous avons adapté le rythme. Ce n’est pas que Lewis a attaqué à tout va dans le dernier tour, mais il était 30 secondes plus lent. En termes de sécurité, c’était prudent, mais pas l’objectif. L’objectif est d’être en sécurité, mais l’objectif n’est pas d’être en sécurité."
Pourtant il a eu le droit de chausser des pneus tendres et d’attaquer... Le Britannique a même réussi à signer le meilleur tour.
"Nous avons chaussé un train de tendres à la fin et dans l’air libre. C’est un faux meilleur tour pour moi, on n’est pas dans la même situation. Je peux dire que lorsqu’il attaquait, le rythme était là, et l’écart avec les voitures devant lui était cohérent avec le delta des pneus, mais rien de plus."
"C’est aussi frustrant pour nous, car nous avions l’impression qu’en enchaînant trois tours sans économiser, le rythme n’était pas mauvais."
"On a beaucoup de frustrations après ce week-end, mais on a Austin dans deux semaines et on doit se concentrer sur cela."
"Le positif, c’est que l’on essaie toujours de progresser depuis là où nous sommes. Partout, il y a du positif et du négatif sur le week-end. Le positif c’est que le rythme était bon dès le départ, et le négatif c’est qu’on a dû faire du lift and coast et de la gestion, ce qui nous a fait perdre du temps."
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