Arrivé en retard à Istanbul, Grosjean admet discuter très activement avec l’Indycar
Avec des équipes mais aussi des pilotes
Romain Grosjean s’est fait remarquer avant même le début de ce week-end à Istanbul : hier, sur les réseaux sociaux, il indiquait avoir loupé son avion pour la Turquie. Heureusement, un autre vol prévu ce matin lui a permis d’arriver à temps, y compris pour cette journée destinées aux médias.
"C’est la première fois en 12 ans que je rate un vol. Cela m’a donné la chance de jouer un peu plus longtemps avec mes enfants et de pratiquer de l’esport sur mon PC," plaisante Grosjean.
Le Français a été rapidement interrogé sur son avenir après la Formule 1.
"J’ai parlé à Simon Pagenaud et Marcus Ericsson de l’Indycar. J’ai aussi blâmé Marcus pour avoir raté mon vol," ajoute le Français en riant à nouveau, une référence à sa sortie de piste à Bakou sous safety car où son ingénieur avait blâmé injustement le Suédois à la radio.
"Je suis en pourparlers avec des équipes d’Indycar, tout cela avance doucement mais il n’y a rien de fait. Je ne sais pas encore ce que je ferai en 2021."
Son équipier actuel, Kevin Magnussen, renchérit : "Je suis également en pourparlers avec quelques équipes là-bas ! J’espère que ce ne sont pas les mêmes !"
Grosjean reprend : "Certaines équipes sont complètes, mais il reste des opportunités. En regardant ce que nous pouvons faire, comment nous pouvons le faire, je pense que les deux côtés souhaitent que cela se réalise, ce qui est bien, et de bons défis."
"Si vous regardez Penske ou Chip Ganassi, qui sont, je suppose, les deux meilleures équipes, elles sont complètes, mais vous ne vous attendez pas nécessairement à atterrir sur l’un de ces baquets pour une première année en IndyCar. Je pense que vous devez prouver que vous pouvez bien courir dans cette série."
Pour le Français, la vie en Indycar, hors d’Europe, est toutefois un élément crucial à prendre en compte.
"Tout d’abord, si je dois absolument faire quelque chose en IndyCar, je dois décider si je fais des allers-retours [aux États-Unis] ou si je m’y installe complètement. J’ai une femme et trois enfants et ce n’est pas comme si j’étais un jeune qui pouvait simplement sauter dans un avion avec un sac à dos et ne pas regarder derrière moi. De toute évidence, il y a quelques considérations à prendre en compte."
"Les avantages de l’IndyCar sont que tout le monde a à peu près les mêmes voitures à part les amortisseurs, et il y a deux marques de moteurs. Les courses sont assez amusantes, il y a de bonnes opportunités de gagner la course ou de monter sur un podium."
"C’est un très bon championnat et je pense qu’il y a plus d’avantages que d’inconvénients, mais il est évident que le mode de vie et où nous vivons et ce que nous faisons avec les enfants, leur éducation et leur avenir sont très importants sur la liste de mes priorités."
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