Bilan de la saison F1 2024 - Ferrari

Un titre raté de peu, une saison solide

29 décembre 2024 - 12:26
Bilan de la saison F1 2024 - Ferrari

La saison 2024 a certainement marqué une amélioration significative pour Ferrari, qui a enregistré son plus grand nombre de victoires depuis 2018 et s’est retrouvée dans une lutte sérieuse pour remporter le championnat constructeurs.

Bien qu’elle ait raté le titre au profit de McLaren, pour 14 points à peine, la Scuderia peut tirer plusieurs points positifs de sa campagne avant ce qui sera une année 2025 fascinante, compte tenu de l’arrivée imminente d’un septuple champion du monde, Lewis Hamilton.

Ferrari a remporté en tout 5 victoires cette année, trois pour Charles Leclerc – Monaco, en Italie et aux États-Unis - et deux pour Carlos Sainz – en Australie et à Mexico.

Ferrari a terminé la première moitié de la saison avec une victoire chacun pour Sainz et Leclerc, le premier devenant le seul pilote non-Red Bull à remporter une course lors des cinq premières manches de la saison en Australie tandis que Leclerc a remporté une victoire mémorable à domicile à Monaco.

Malgré une période un peu difficile en milieu d’année, la Scuderia est revenue sur la plus haute marche du podium lorsque Leclerc a remporté une victoire devant les Tifosi à Monza, avant un doublé à Austin et Sainz a remporté le dernier triomphe de l’équipe en 2024 à Mexico.

Terminer la saison avec cinq victoires est une performance décente pour l’équipe - ce n’est qu’une de moins que le nombre de victoires remportées par le champion constructeurs McLaren - et marque son plus grand nombre de victoires en six ans. Un chiffre à consolider en 2025.

Dans l’exercice du tour rapide, Leclerc est reconnu depuis longtemps pour son rythme et le Monégasque semble l’avoir prouvé une fois de plus en battant Sainz lors des qualifications en 2024, 14 fois contre 8. Il a également surclassé son coéquipier remplaçant Ollie Bearman lorsque le jeune homme a remplacé Sainz au Grand Prix d’Arabie saoudite, l’Espagnol ayant subi une opération d’appendicectomie.

En termes de pole positions, Leclerc en a obtenu trois au cours de la saison (bien que sa pole du Grand Prix de Belgique ait été héritée après que Max Verstappen ait pris une pénalité sur la grille) tandis que Sainz n’en a obtenu qu’une au Mexique.

Une situation similaire s’est produite en course, Leclerc franchissant la ligne devant Sainz à 15 reprises sur 22. Il convient de noter que le Grand Prix du Canada n’est pas inclus ici, étant donné que les deux pilotes ont enregistré un abandon à Montréal.

Leclerc a également terminé la campagne avec plus de points, ayant récolté un total de 356 points pour la 3e place au championnat pilotes tandis que Sainz en a pris 290 pour finir à la cinquième place.

Le pire moment de la saison, c’est bien entendu Montréal. Ferrari a déjà connu beaucoup de succès au Grand Prix du Canada au fil des ans, mais la visite de cette année au Circuit Gilles-Villeneuve s’est avérée désastreuse pour la Scuderia. Les ennuis ont commencé en qualifications, où les deux pilotes n’ont pas réussi à se qualifier pour la Q3 pour la première fois de la saison.

Leur fortune ne s’est pas améliorée le dimanche, Leclerc ayant subi un problème de moteur en début d’épreuve avant d’abandonner au 43e tour. Sainz, quant à lui, a eu du mal à remonter dans le peloton et a subi des dommages après un contact avec la Sauber de Valtteri Bottas, ce qui a également conduit l’Espagnol à abandonner.

De l’aveu même de Frédéric Vasseur, le directeur, la lutte pour le titre constructeurs s’est probablement perdue à ce moment, puis avec les évolutions ratées qui ont suivi en Espagne. Ferrari n’a pas abandonné et a fait tout ce qu’elle pouvait jusqu’au dernier drapeau à damier, Sainz terminant la course en 2e place à Abu Dhabi alors que Leclerc a réalisé une remontée fulgurante pour s’emparer de la 3e place après être parti en fond de grille..

Même si l’équipe a finalement raté la couronne, cette performance a été une bonne conclusion à une saison solide. Cependant, il y a eu des hauts et des bas en cours de route – la SF-24 étant plus adaptée à certains circuits qu’à d’autres – et Vasseur a déclaré que la Scuderia devait encore « s’améliorer partout » à l’approche de 2025.

Le moral et la motivation semblent élevés au sein de l’équipe italienne, se préparerant à accueillir Lewis Hamilton dans ce qui est l’un des changements de pilote les plus en vue et les plus inattendus de l’histoire du sport.

Leclerc a parlé positivement de l’impact que le septuple champion du monde peut avoir sur l’équipe, le Monégasque savourant le « très gros défi » d’affronter l’un des pilotes les plus titrés de tous les temps.

Il sera intéressant de voir comment leur relation évoluera, ainsi que la manière dont Hamilton s’adaptera alors qu’il rejoint une nouvelle équipe pour la première fois depuis son arrivée chez Mercedes en 2013. Le Britannique peut-il aider Ferrari à poursuivre sa progression et à se mettre encore plus fermement dans la lutte pour les deux titres en 2025 ?

Statistiques

2e du championnat avec 652 points
 5 victoires
 4 pole positions
 22 podiums
 4 meilleurs tours
 0 Hat Trick
 0 Grand Chelem
 306 tours en tête
 2806 tours parcourus (97,16% du total)

Comparatif entre les pilotes

Course : 14/8 en faveur de Charles Leclerc
Qualifications : 14/8 en faveur de Charles Leclerc


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