Aston Martin n’entrera pas en F1 sans révolution du règlement moteur

Révolution qui n’est plus à l’ordre du jour de Liberty

Par Alexandre C.

28 novembre 2018 - 14:09
Aston Martin n'entrera pas en (…)

Alors qu’une révolution réglementaire était d’abord au programme, la FIA, les équipes et la FOM - sous la menace des motoristes - semblent s’être mises d’accord pour stabiliser le règlement moteur à partir de 2021, dans le cadre des futurs Accords Concorde.

Un tel choix a forcément pour conséquence de dissuader davantage des potentiels entrants dans le sport… comme Aston Martin.

Le sponsor de Red Bull a un temps envisagé d’entrer en F1 comme motoriste, avant de se rétracter face aux évolutions des négociations. Porsche est d’ailleurs dans le même cas.

« Quand il semblait que le règlement allait changer, nous avons étudié la possibilité de développer notre propre moteur en F1 » a détaillé Andy Palmer, directeur exécutif d’Aston Martin.

« Mais ensuite Liberty Media a changé d’avis pour l’essentiel et a décidé de continuer avec le moteur actuel. Donc nous avons annulé ces plans. »

Red Bull a ensuite trouvé un accord avec Honda, ce qui a encore réduit la possibilité de voir Aston Martin arriver en F1 à moyen terme.

En revanche, la donne est-elle véritablement fermée pour l’avenir ? Christian Horner, le directeur de Red Bull, avait dit, en août dernier, que la F1 devrait peut-être prendre plus de temps pour réfléchir à un changement d’ampleur, non pas en 2021 mais en 2023.

Pour Andy Palmer et Aston Martin, les prérequis pour entrer en F1 seraient alors les mêmes : des moteurs plus simples et moins chers à développer.

« Initialement, la promesse mise en avant était d’avoir un budget d’investissement plafond sur le moteur, et d’avoir aussi un moteur simplifié. La simplification concernait le turbo et le système de récupération d’énergie, là où la majorité du travail de développement se concentre. »

« A partir du moment où le budget plafond a été enlevé, alors, ce n’est plus viable pour nous. »

Aston Martin restera ainsi un « simple » sponsor-titre de Red Bull… Sur le plan du marketing, Andy Palmer ne craint-il d’ailleurs pas que l’image de l’équipe autrichienne pâtisse d’une unité de puissance défaillance l’an prochain ?

« Red Bull prend ses propres décisions. Je soutiens certainement cette décision. C’est une bonne manière de procéder. »

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