A l’hôpital, Lauda a apprécié le beau geste de Vettel

Une bonne personne, et un champion

Par Alexandre C.

21 décembre 2018 - 08:11
A l'hôpital, Lauda a apprécié (...)

Les dernières nouvelles concernant la santé de Niki Lauda sont bonnes : le triple champion du monde, qui avait subi une transplantation pulmonaire en août dernier, a regagné son domicile et reviendra dans les paddocks l’an prochain.

A l’hôpital, l’Autrichien n’a bien sûr pas manqué de suivre la deuxième moitié de cette saison 2018. S’exprimant dans les colonnes de La Gazzetta dello Sport, le directeur non-exécutif de Mercedes a révélé qu’il avait reçu une lettre manuscrite de Sebastian Vettel, qui lui a fait chaud au cœur.

« La lettre écrite par Sebastian, de sa propre main, fut un grand plaisir pour moi. Elle était bien écrite et pleine de considérations affectives. Je ne m’y attendais pas. D’habitude, les pilotes ne font pas ce genre de choses, ils ne font que piloter. Mais c’est une bonne personne. »

Sur le plan sportif, Niki Lauda porte un regard également bienveillant sur le pilote Ferrari, dont les performances ont pourtant été remises en question en cette deuxième moitié de saison.

« Il a eu ses propres moments de découragement, nous le savons, mais ce serait absurde de le remettre en question. Il s’en remettra, un champion n’oubliera jamais comment piloter. Il reviendra plus fort que jamais, et sera toujours le rival de Lewis Hamilton l’an prochain. »

Pour fonder son opinion, Niki Lauda a regardé de près toutes les courses de cette saison, depuis sa chambre d’hôpital.

« Je n’ai pas manqué un seul Grand Prix, même si j’étais en compagnie de tant d’IV [thérapies intraveineuses] ! J’ai regardé toutes les courses, j’appelais le muret des stands le week-end, et ils me disaient toujours ce qui se passait. »

« C’était comme si j’avais été au bord de la piste avec les autres. Je dois dire, une fois de plus, que j’ai découvert le caractère chaleureux des gens avec qui je travaille depuis des années. »

Niki Lauda passera Noël, avec sa famille, à Ibiza, là même où il s’était effondré avant d’être transporté aux urgences. Il doit encore endurer six heures de rééducation par jour.

« Je n’ai jamais eu peur, j’étais entre les mains de spécialistes. Je savais que ce serait très dur, très dur. Dans de telles conditions, je ne pouvais faire qu’une chose, me battre. Je l’ai fait à chaque instant, je le fais toujours. »

« Être chez moi, c’est quelque chose d’autre. L’air, ici, est plus pur. Le climat, à Ibiza, n’est pas aussi mauvais qu’en Autriche. Dans un mois, ils me l’ont dit, je devrais être pleinement en forme et je pourrai recommencer à suivre les Grands Prix comme avant. Pourquoi pas ? »

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