Russell garde des ’relations ouvertes’ hors de Mercedes F1

"Je n’aime pas fermer les portes"

Par Emmanuel Touzot

14 juillet 2021 - 15:37

Comme nous vous le rapportions récemment, Helmut Marko a expliqué que Mercedes F1 aurait déjà dû titulariser George Russell, et qu’il fallait surtout le faire pour 2022. L’Autrichien se disait même prêt à signer avec la pépite britannique si Mercedes loupait le coche !

Russell a rebondi sur les propos du consultant Red Bull, expliquant qu’il se garde des portes de sortie si Mercedes ne lui donne pas sa chance.

"Je suis un pilote Mercedes et je suis actuellement fidèle à Mercedes" a assuré Russell auprès du podcast F1 Nation. "Ils sont à mes côtés depuis le premier jour et m’ont donné toutes mes chances."

Je suis convaincu qu’ils ont mes intérêts à cœur. Mais j’aime toujours garder une relation ouverte avec tout le monde. Je n’aime pas fermer les portes et si quelqu’un me demande de discuter avec lui, je ne dirai jamais non."

"On ne sait jamais ce qui se passe dans le futur et les choses changent assez radicalement. Il suffit de regarder Stefano [Domenicali]. Il était directeur d’équipe chez Ferrari et maintenant il est le PDG de la Formule 1. Je suppose qu’il y a 10 ans, vous n’auriez peut-être pas prédit cela."

Russell sait qu’il doit donner son maximum et qu’il aura ses meilleures chances tant qu’il est au sommet de son niveau. C’est pour cela qu’il fait au mieux chez Williams F1 : "Vous ne pouvez jamais vous relâcher. C’est ce qui est unique en Formule 1, il n’y a que 20 baquets dans le monde."

"Et si vous commencez à perdre la forme, que les résultats ne sont pas au rendez-vous et que vous perdez votre place, il n’y a aucune garantie de la retrouver. En football, si vous perdez votre forme, vous pouvez être sur le banc pendant quelques semaines, mais vous pouvez ensuite faire vos preuves à l’entraînement."

"Dans le cas du tennis, si vous perdez votre forme, vous pouvez chuter dans le classement mondial, mais vous pouvez revenir dans le top 10 ou en tant que numéro un mondial. En Formule 1, si vous êtes 25e au monde, vous n’avez pas de travail."