Ricciardo ne regrette toujours pas d’avoir quitté Red Bull
Il pense pouvoir porter Renault
Daniel Ricciardo est revenu sur son changement d’écurie cet hiver et sur le nouveau rôle qu’est le sien chez Renault, où il mène une équipe qui cherche à se reconstruire. Il a répondu à nos confrères de L’équipe à ce sujet et a expliqué les raisons qui l’ont poussé à quitter Red Bull après cinq années et sept victoires dans l’équipe autrichienne, tout en assurant être encore satisfait de son choix.
"Oui !" a-t-il répondu en Français au quotidien. "Je suis heureux d’avoir changé. J’en avais besoin pour tout dire. Il fallait que j’évolue, que je me confronte à de nouveaux défis. Mes années chez Red Bull furent fantastiques mais il était temps pour moi de changer."
Il explique qu’il n’a pas peur d’être numéro 1 chez Renault : "Oui, je pense que j’ai les épaules pour ça. Du moins, j’avais envie d’essayer. Sur le plan des résultats, je ne suis pas exactement là où j’aimerais être mais l’ambiance et l’énergie qui existent dans l’équipe sont excellentes. Il faut simplement que j’apprenne à être patient."
"La F1 est une science dure qui demande du temps. J’ai un contrat jusqu’en 2020. Les résultats sont pour l’instant un peu décevants mais nous sommes encore en phase de construction. Je suis confiant. Les résultats vont arriver avant la fin de la saison, vous pouvez l’écrire !"
Il avoue qu’il ne pense pas encore à signer un podium mais espère réussir à briller dans des conditions difficiles : "Pour avoir une chance de penser à un podium cette saison, il faudrait un peu de pluie ou une piste légèrement mouillée. Jusqu’à présent, nous n’avons pas encore trouvé la formule magique sur piste sèche."
"Donc, cela étant dit, au Canada, s’il pleut, ça pourrait peut-être le faire même si tout le monde sait qu’il nous faudra un peu plus de temps pour obtenir de vrais résultats. Sinon, le Mexique. Le Mexique me doit un truc en retour. L’an dernier, j’ai fait la pole position là-bas mais j’ai eu un problème technique pendant la course. Le Mexique me doit quelque chose... cela pourrait se passer là-bas."
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