Plus d’incertitude et de variété : Pirelli défend la nouvelle allocation pneumatique
Retour sur les stratégies au Hungaroring
Les fortes chaleurs au Grand Prix de Hongrie ont comme attendu, conduit les équipes à effectuer, pour leur majorité, deux arrêts aux stands.
Il y a eu des variantes avec cette stratégie. Max Verstappen comme Lando Norris ont adopté pour la stratégie médiums-durs-médiums, d’autres ont fait l’inverse en finissant en durs.
Si le choix des médiums était le plus populaire sur la grille, il y avait là encore quelques exceptions. Sergio Pérez par exemple, partait en durs pour faire un premier long relais, tout comme George Russell, de sa lointaine 18e position.
Quatre pilotes sont partis en tendres pour gagner des places au départ : Carlos Sainz, Pierre Gasly, Lance Stroll et Yuki Tsunoda. Le pari a en particulier fonctionné pour le pilote Ferrari (passé de 11e à 6e à la fin du premier tour).
Le plus long relais en durs a été effectué par Alexander Albon (38 tours). Mais c’est surtout Daniel Ricciardo qui a impressionné avec un relais impressionnant de 40 tours en médiums.
Mais au niveau pneumatique, la grande attraction du week-end aura été sans aucun doute l’allocation alternative de pneus en qualifications (utilisation obligatoire d’un train de durs en Q1, de mediums en Q2, de tendres en Q3). Cette allocation a été critiquée par certains (comme Lewis Hamilton) qui regrettent le manque de roulage qui s’ensuit en essais libres, pour économiser les pneus.
Mais pour Mario Isola chez Pirelli, cette allocation alternative a permis d’avoir des qualifications plus imprévisibles et de plus grands choix stratégiques en course. Il plaide donc pour sa conversation à l’entendre.
« Ce fut un week-end très intéressant qui a vu le test d’un nouveau format d’allocation des pneus, ainsi que l’évaluation d’un trio de composés un peu plus tendres que par le passé. En ce qui concerne l’allocation alternative de pneus, il convient avant tout de souligner qu’elle sera à nouveau testée à Monza en septembre prochain, sur une piste aux caractéristiques complètement différentes de celle-ci, et que les données seront analysées très attentivement. »
« Je dirais que les deux points saillants de ce week-end sont que les qualifications ont été plus imprévisibles que d’habitude, car elles ont présenté aux pilotes de nouveaux défis : la nécessité de s’adapter rapidement au changement de composé. Et le fait d’avoir deux jeux de chaque composé pour la course a introduit une plus grande flexibilité en termes de stratégie. »
« Le fait que tous les pilotes aient effectué deux arrêts dans des conditions très chaudes, avec une température de piste de 53 degrés au départ, sans aucun problème de dégradation élevée, confirme que les trois composés que nous avons choisi d’apporter ici étaient les bons, puisque quatre pilotes ont même utilisé le Soft pour leur premier relais, ce qui montre qu’il n’était pas exclu de courir avec lui. »
« Nous arrivons maintenant à la dernière manche avant la pause estivale, à Spa-Francorchamps, l’un des circuits les plus fascinants du calendrier, avec des caractéristiques totalement différentes de celles du Hungaroring, à la fois en termes de tracé et de conditions météorologiques. La Belgique sera la troisième manche de la saison à proposer le format Sprint, ce qui devrait garantir un spectacle encore plus passionnant. »
En Belgique, les composés intermédiaires de la gamme Pirelli, C2, C3, et C4, seront de la partie.
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