Grosjean s’est fait ’la plus grosse frayeur’ de sa carrière au Mugello
Lors de l’accident qui a eu lieu devant lui
Romain Grosjean a terminé 12e et dernier du Grand Prix de Toscane, après une course très agitée. Impliqué dans l’accident du premier tour qui a causé les abandons de Max Verstappen et Pierre Gasly, le Français est même allé percuter le mur de pneus, mais a pu repartir.
"Honnêtement quand ça tape au virage 2, je sens l’impact fort sur la voiture, sur la carrosserie, et quand j’arrive contre les pneus, j’ai un bon choc. Du coup mon premier réflexe : j’éteins la voiture, je me dis c’est terminé," a déclaré Grosjean à l’arrivée.
"Puis je vois que j’ai deux roues dans l’herbe, donc je me dis qu’avec un peu de chance je peux redémarrer. Je redémarre, je mets la première, je roule, et ça avait l’air d’aller à peu près droit, donc je me suis dit que les suspensions devaient être attachées !"
"J’ai pensé que j’allais essayer de continuer à partir de là. Après, il y a eu l’autre drapeau rouge, j’ai pu voir les dégâts et il manquait la moitié de la voiture. Heureusement le radiateur n’a pas été touché. Puis on se dit qu’il reste 14 voitures en piste, qu’il en restera peut-être 10 à la fin et qu’on peut être le dixième."
"Puis il y a encore eu un drapeau rouge. Au dernier restart je fais un très bon départ j’arrive à remonter dans le peloton, mais bon, on a estimé les dommages sur la voiture à deux secondes au tour, donc deux secondes sur une Haas qui n’est pas la voiture la plus rapide, c’est compliqué."
Grosejan s’est énervé à la radio après le gros accident qui a eu lieu lors du départ lancé, et il reconnaît avoir eu une grosse peur lorsque l’accident a eu lieu devant lui : "C’est la plus grosse frayeur de ma carrière en F1, clairement."
"J’ai vu l’accident arriver, j’ai pris un bon départ, je me suis décalé sur la gauche et j’ai vu la Renault monter sur les freins. Je ne sais pas ce qui s’est passé devant mais j’ai vu la Renault ralentir et j’ai remarqué que les autres ne l’avaient pas vue."
"C’est parti dans tous les sens, Kevin [Magnussen] m’est quasiment passé par dessus et j’étais surtout inquiet que les autres derrière, il en restait pas beaucoup heureusement, ne ralentissent pas. C’est une des plus grosses chaleurs de ma carrière et ça aurait pu très mal finir."
En qualité de président du GPDA, l’association des pilotes, Grosjean prévoit de discuter avec la FIA pour rendre plus sûres les procédures de départ lancé : "Il faudra qu’on revoit ce qui s’est passé à l’avant, s’il y en a un qui est monté sur les freins, parce que c’était très dangereux."
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