Ferrari se dresse contre les critiques sur les performances d’Hamilton
Vasseur admet des hauts et des bas mais il appelle au calme

Les performances de Lewis Hamilton chez Ferrari continuent à poser question et la presse italienne commence à mettre une forte pression sur la Scuderia après 4 courses très moyennes par rapport aux standards de fin 2024 et aux objectifs affichés en début de saison.
Il est clair que la Ferrari SF-25 n’est pas encore au niveau attendu, comme le regrette Charles Leclerc.
Mais les performances sont loin d’être optimisées dans la 2e voiture, celle du septuple champion du monde.
Le directeur de l’équipe Ferrari, Frédéric Vasseur, a révélé qu’il avait "poussé un peu" Hamilton après son mauvais résultat en qualifications au Grand Prix de Bahreïn, ce qui a eu un impact positif sur sa course.
"Il faut rester calme quant à l’évaluation des performances, car parfois, pour presque rien, on peut transformer un bon week-end en un très mauvais week-end," explique le Français.
"J’ai apprécié la direction prise par Lewis après les qualifications. J’ai fait de mon mieux pour le pousser un peu et en course, il était en très bonne forme et très fort."
"Je comprends sa frustration de samedi soir, car si on regarde les EL1, EL2, EL3, Q1 et Q2, il était au dixième près dans les temps de Charles. Ensuite, en Q3, le premier tour est supprimé et il a commis une erreur au deuxième."
"Et là, on en paie le prix, car la grille n’est pas établie sur la moyenne, mais sur le dernier tour. C’est évidemment une frustration. Frustrante pour lui, mais aussi pour nous."
"Il a réalisé une très belle remontée en course. Une course solide qui lui a permis de revenir à la cinquième place. Je pense que le rythme de course est quasiment similaire à celui des deux et trois premiers. Pour moi, c’était correct, et il était très fort et régulier."
"Mais avec le plateau actuel, si on rate deux ou trois dixièmes en qualifications à cause d’une erreur, on perd six ou sept places."
Interrogé sur les critiques naissantes et le fait de savoir si Hamilton était jugé trop rapidement au début de sa carrière chez Ferrari, Vasseur a admis que c’était prévisible compte tenu de l’émotion suscitée par la Scuderia.
"Nous sommes latins, je ne m’attendais pas à autre chose ! Après le sprint en Chine, nous parlions de la cérémonie de remise des prix. Après la deuxième course en Chine, ce fut un désastre."
"Honnêtement, en termes de management, je pense qu’il faut y aller doucement, se calmer. On a des hauts et des bas, comme tout le monde. Le problème, c’est que pour nous, les hauts sont un peu plus hauts et les bas un peu plus bas."
"Cela signifie que nous voulons conserver une approche cohérente, et nous l’avons très bien fait ces deux dernières années. Il faut rester calmes pour essayer de gagner centièmes de seconde après centièmes, mais je suis convaincu que nous ferons le même bon travail que ces deux dernières années."

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