Une saison finalement assez facile pour Hamilton ? Pas selon lui

Les pneus, le plus gros défi qu’ont dû relever Hamilton et Mercedes cette année

Par Alexandre C.

25 octobre 2019 - 17:56
Une saison finalement assez facile (…)

Lewis Hamilton n’aura finalement pas été inquiété outre-mesure pour l’obtention de son 6e titre mondial. Certes, l’affaire n’est pas encore pliée, mais avec 64 points d’avance sur Valtteri Bottas, alors qu’il ne demeure que quatre courses à disputer, le Britannique peut voir venir…

Comment Lewis Hamilton est-il parvenu, une nouvelle fois, à triompher de la concurrence, interne comme externe ? A-t-il douté de la performance de son équipe après les essais hivernaux, alors que Ferrari était décrite comme l’épouvantail de l’année ?

« En début d’année, les gens pensaient que nous nous cachions, qu’on ne montrait pas notre véritable performance. En fait, c’était la réalité » a assuré, dans le paddock de Mexico, le pilote Mercedes.

« Ferrari avait une bonne voiture en début d’année. Peut-être qu’elle ne fonctionnait pas alors aussi formidablement bien [qu’aujourd’hui]. »

Quel a été le principal défi posé par cette saison 2019 à Mercedes, selon Lewis Hamilton ?

« Le plus gros défi… ce fut toujours la compréhension des pneus. Tout le monde a été dans cette situation, chaque année, et la dynamique est assez différente cette saison. »

« Il y aussi les qualifications : c’est dans ce domaine que j’ai été probablement le plus faible, même si je sens que j’ai signé quelques bons tours. Mais ce n’était pas aussi bien que dans d’autres domaines. »

« Les courses ont été plus solides et j’ai continué sur la lancée très, très solide de l’an dernier cette saison. »

« Et puis, c’est une question d’équilibre avec tout ce que vous faites en dehors du sport. Avec les obstacles qu’il vous faut franchir, pour monter en puissance avant les courses et demeurer constant. Réaliser ce genre de performance chaque week-end, c’est pour les gars une tâche vraiment difficile. Les gens sous-estiment la difficulté de cette tâche. Peut-être que d’autres athlètes pourraient le comprendre, parce qu’eux aussi vont de compétition en compétition ; mais pour des téléspectateurs, c’est vraiment difficile. Car ils ne voient que quelques heures de notre travail, à la TV, mais derrière ces petites heures, il y a une quantité immense de travail qui est abattu en coulisse. »

Le défi qui se propose à Lewis Hamilton et à Mercedes, d’année en année, est ainsi un défi moral, psychologique.

« Il faut garder les gens motivés, les guider dans la bonne direction. Parce qu’on peut facilement aller dans la mauvaise direction, assez souvent, avec les voitures que nous avons aujourd’hui. »

Lewis Hamilton aura une dernière difficulté à relever durant les deux prochaines courses : son ingénieur de course, « Bono » (Peter Bonnington), manquera le Mexique comme les États-Unis. L’ingénieur est resté au Royaume-Uni pour suivre des examens médicaux.

C’est Marcus Dudley, ingénieur chargé de la performance pour Lewis Hamilton, qui assurera l’intérim. Dudley sera lui-même remplacé par Dom Riefstahl, qui soutient d’habitude l’équipe de course à l’usine Mercedes.

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