Steiner assume son image de ’bad guy’ en F1

Gunther Steiner a riposté à l’idée qu’il est devenu un "bad guy" en Formule 1.

Le patron de l’équipe Haas F1 admet que son profil et sa popularité ont grimpé en flèche depuis que ses déclarations souvent grossières et sa mauvaise humeur font l’objet de grandes séquences dans la série de Netflix "Drive to Survive".

Il a depuis publié un livre, maintenant traduit dans d’autres langues comme le français et l’espagnol, mais compte tenu de son rôle dans la mise à l’écart de Mick Schumacher, Steiner admet qu’il y a un côté sombre à sa popularité.

Cette semaine, même Bernie Ecclestone a critiqué Steiner, le décrivant comme "un directeur d’équipe infructueux devenu une superstar dans le paddock à cause de commentaires grossiers".

Interrogé sur ce commentaire, Steiner répond : "Que je l’aime ou que je le déteste... je m’en fiche."

"Je suis très passionné, mais je ne suis pas un ’bad guy’. Je dis aux gens ce que je veux et je dois le faire si je veux obtenir quelque chose parce que ce n’est pas facile dans le paddock."

Est-ce la rançon de sa popularité ?

"Écoutez, ce n’est pas mal d’avoir de la popularité - c’est bon pour la Formule 1, c’est bon pour Haas, c’est bon pour moi de temps en temps, donc il faut faire avec et respecter les fans car sans les fans nous n’existerions pas."

"Nous avons besoin d’être vus, car nous devons gagner de l’argent et la F1, ça coûte cher. Mais je ne me suis pas réveillé un matin en disant ’Je veux être populaire’."

La F1 subit aussi le même genre de critiques avec une américanisation souhaitée par Liberty Media. De la popularité donc mais avec ses côtés sombres.

"Si cela n’avait pas été fait, je pense que la F1 aurait commencé à décliner pour de bon. Parce que c’était très statique et si les autres bougent, vous commencez à reculer. Puis mourir."

"Liberty connaissait le potentiel de la F1 et ce qu’ils voulaient faire, sinon ils n’auraient pas acheté un sport qui stagnait depuis 2000 et se répétait encore et encore."