Sainz ne s’attend pas à être à son top-niveau dès Bahreïn avec Ferrari
Il se laisse le temps de l’adaptation
Avec seulement trois jours d’essais hivernaux, donc un jour et demi à passer dans la voiture de son côté, Carlos Sainz sait qu’il aura très peu de temps pour découvrir la Ferrari 2021. Et même s’il a déjà pu tester une Ferrari de 2018, rien ne remplace une expérience d’une F1 contemporaine.
C’est pourquoi Carlos Sainz pense qu’il ne pourra pas être à son top-niveau dès le premier Grand Prix à Bahreïn, cette année, notamment face à Charles Leclerc. C’est aussi une manière, pour l’Espagnol, de se mettre moins de pression face à son redoutable coéquipier, lui bien installé dans l’équipe…
« Mon intention est évidemment d’être prêt à 100% pour la première course. »
« Faire partie de l’équipe qui a le plus d’histoire et le plus de victoires en Formule 1 est une grande source de fierté pour moi, mais cela implique aussi une responsabilité. Mais d’un point de vue réaliste, d’après mon expérience, avoir après changé d’équipe pendant toutes ces années, c’est très difficile à réaliser. »
« Il y a toujours des expériences, des ressentis qu’il faut vivre course par course, ou week-end de course par week-end de course, lors des essais libres,des qualifications et lors des courses - et l’on apprend toujours mieux pendant les courses plutôt que lors des essais. »
« Un jour et demi d’essais par pilote ne va pas beaucoup aider, c’est certain. Mais en même temps, je vais essayer de compter sur mon expérience des changements d’équipe ces derniers temps et essayer d’arriver à la course une, à mon niveau maximum, mon niveau à 100%, qui est un niveau que je considérais montrer chez McLaren. »
« J’ai déjà passé deux mois à Maranello, j’ai appris à connaître l’équipe, ses visages et ses noms. Pendant ce temps, j’ai réalisé l’importance de Ferrari, qu’être pilote pour cette équipe signifie aussi être un ambassadeur mondial pour l’Italie. J’ai vraiment hâte de divertir nos fans. Je compte donc maintenant les heures avant de conduire la SF21 pour la première fois en course. »
Quand Carlos Sainz va-t-il alors atteindre le niveau qu’il souhaite chez Ferrari ? Pour lui, c’est " très difficile " à dire. Là encore, il évite de se mettre une certaine pression en fixant une échéance fixe.
« Mon intention est d’y parvenir le plus tôt possible, et si c’est à partir de la première course, alors c’est mieux. Mais cela dépend aussi de la première sensation avec la voiture, du feeling que la voiture nous donne dès la sortie des boxs. Il faut voir aussi si on ressent être tout de suite à la limite de la voiture. Je vais avoir besoin d’un peu de temps pour le découvrir et pour expérimenter mes réglages, pour mettre la voiture un peu plus à mon goût et voir où nous pouvons aller pour l’avenir. »
Mais Carlos Sainz est aussi habitué à se faire à de nouvelles voitures : il a déjà connu Toro Rosso, Renault, McLaren... N’est-ce pas aussi un avantage sur Charles Leclerc ?
« J’ai changé d’équipe plusieurs fois récemment et je n’ai jamais fait de sortie dans la presse pour comparer les voitures en raison du respect que je porte aux équipes dans lesquelles j’ai été et du respect aussi pour mon équipe, parce que c’est aussi un avantage de performance de connaître et de comparer différentes voitures ; et je n’aime pas en parler publiquement. »
Qu’a-t-il enfin pensé de son test sur la Ferrari de 2018 ? Etait-il vraiment utile ?
« Ce que je peux vous dire, c’est que la Ferrari de Formule 1 de 2018 était une très bonne voiture et c’est une voiture qui m’a impressionné dès sa sortie du garage de Fiorano. Je l’ai beaucoup appréciée car elle m’a permis de ressentir à nouveau une voiture de Formule 1 après quelques mois d’arrêt. L’équilibre, la puissance, la maniabilité, c’était assez impressionnant. »
« Je me souviens qu’en 2018, en regardant la qualité de cette Ferrari, en regardant les onboards et dès que j’ai sauté dans la voiture, j’ai pu sentir pourquoi cette voiture avait autant de succès en 2018 et pourquoi elle avait signé autant de pole positions et de victoires. J’ai donc vraiment apprécié. Et Fiorano a été pour moi un grand jour, juste pour ressentir cela et mon premier jour en tant que pilote de Formule 1 Ferrari. »
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