Mick Schumacher réalise chaque jour un peu plus les exploits de son père
Mais ne se met pas de pression particulière
Mick Schumacher doit évidemment supporter des comparaisons incessantes entre son talent personnel et celui de son père. Le jeune allemand continue son adaptation en F2 cette saison, et se montre relativement régulier sans être encore impressionnant.
7 titres de champion du monde, 91 victoires… Michael Schumacher a battu énormément de records en Formule 1 et demeure encore aujourd’hui au sommet de certaines tables – même si Lewis Hamilton frappe à la porte.
Maintenant qu’il s’est rapproché de la discipline reine, en devant membre de l’Académie des jeunes pilotes de Ferrari, Mick Schumacher commence à comprendre plus encore l’énormité de la tâche qui est devant lui… et la nature incroyable de la performance réalisée par son père en son temps.
« Ce n’est jamais facile, mais ce qu’il a fait, c’est extraordinaire. Je le comprends de plus en plus, chaque jour. Il y a bien sûr beaucoup de pilotes qui sont en F1 parce qu’ils sont les meilleurs. Donc je peux apprendre de tout le monde. Il n’y a personne à qui je peux parler pour essayer d’être ce qu’il a été. Sauf à lui, mon père. Mais c’est toujours bon d’avoir beaucoup de sources d’informations, d’essayer de leur parler, de profiter le plus possible de ce qu’ils disent et de voir comment vous pouvez l’utiliser pour vous-même. »
Mick Schumacher se plonge également dans les archives récentes de la F1 pour progresser… mais pas forcément à l’époque de son père.
« J’aime regarder de vieilles vidéos de F1. Je parcours les vidéos de l’an dernier, je vois quelles sont les meilleures opportunités pour tenter un dépassement, et ensuite je vois comment utiliser tout cela pour moi-même. Je regarde la F1, la F2, même la F3. Principalement la F2 pour Barcelone. »
Mick Schumacher a un point en commun avec son père : le simulateur le rend malade…
« Je ne fais pas de simulateur chez moi. Si j’en fais, c’est avec l’équipe et c’est une vraie préparation pour moi. Les données, les points-clefs, tout ce que je dois préparer. Chez moi, je parcours mes notes, j’essaie d’être dans la meilleure situation pour être prêt dès les essais. Je préfère m’entraîner, à la salle, à vélo, c’est aussi très bon pour moi sur le plan mental. Je ne ressens pas la besoin de jouer à des simulations en ligne. »
En milieu de classement des pilotes en F2 aujourd’hui, Mick Schumacher a-t-il un objectif comptable précis d’ici la fin de la saison ?
« Nous sommes encore tout au début de l’année… Il y a des pilotes expérimentés face à moi. Mais si vous arrivez à être constant et à récolter des points, bien sûr, il y a la possibilité d’être dans la lutte devant. Pour le moment, il s’agit juste d’essayer d’apprendre. Si y vous parvenez, à chaque fois que vous récoltez cette expérience, vous marquerez constamment des points. »
« Et puis je prends aussi du plaisir. C’est important pour un pilote. Si vous trouvez cette fenêtre idéale pour exploiter le potentiel de la voiture, et que vous pouvez y arriver à chaque fois, alors, honnêtement, c’est la meilleure des sensations. C’est addictif. »
Ferrari
Vasseur prédit une fin de saison totalement imprévisible pour le titre
Ferrari : Une ’journée difficile’ et un rythme ’pas aussi fort’ qu’espéré
Vasseur : Nous n’avons pas demandé à avoir Hamilton plus tôt
Ferrari se conforme à la directive mais ’notre plancher était légal’
+ sur Ferrari