Même après son titre F3, Piastri ne pensait pas qu’il deviendrait pilote F1
Il voulait à l’origine devenir joueur de cricket !
Pour devenir futur pilote en F1, il est plus facile de naître au Royaume-Uni ou au cœur de l’Europe qu’ailleurs. Certains pilotes, comme Sergio Pérez ou Yuki Tsunoda, ont dû très tôt quitter leur domicile pour poursuivre leur rêve.
C’est aussi le cas d’Oscar Piastri. Le natif d’Australie a quitté sa grande île pour une île un peu plus petite (le Royaume-Uni) à l’âge de 14 ans.
Pour le site de la FOM, il est revenu sur cet indispensable déracinement afin de percer dans le sport automobile au plus haut niveau. Pour commencer comment sa mère, très active sur les réseaux sociaux, avait pris la nouvelle ?
« Ma famille m’a beaucoup soutenue. Bien sûr, en déménageant à l’autre bout du monde, je suis sûr que ma mère - comme toutes les mères - aurait préféré que je reste à la maison à 14 ans, mais elle m’a beaucoup soutenu dans la poursuite de mon rêve et de mon objectif. »
« Mon père a déménagé avec moi pendant les six premiers mois pour m’aider à m’installer. Il m’a accompagné tout au long de ma carrière de karting et a assisté à presque toutes mes courses, alors il m’a beaucoup soutenu. »
« Mais oui, je pense que mes parents étaient fiers de moi parce que j’essayais de réaliser mes rêves. Je pense qu’ils sont encore plus fiers maintenant que nous avons réussi à le faire. Maintenant qu’on voit que toutes les grandes décisions et certains sacrifices en cours de route en ont valu la peine. »
Le pilote McLaren ne vient pas d’une famille de pilotes, cependant, son grand-père et son père étaient tous les deux des mécaniciens. Si bien que très tôt, Oscar Piastri a commencé à piloter des voitures... d’abord télécommandées.
« Pour moi, même si j’ai commencé à piloter des voitures télécommandées, ce qui m’a le plus marqué, c’est la compétition. »
« Même avec mes résultats scolaires, j’ai toujours voulu essayer d’être le meilleur » poursuit Piastri.
Et en effet, l’Australien avait même roulé sa bosse en maths (voir notre article).
« J’aime les voitures, j’aime les courses, mais je pense que l’aspect compétition est probablement la chose la plus importante. »
De manière surprenante cependant, Oscar Piastri n’a jamais pensé qu’il parviendrait à atteindre son but de devenir pilote de F1. Même après son titre en F3, en 2020 !
« La première fois que j’ai voulu être pilote de course, c’est quand j’ai commencé à faire du karting. Et je m’en souviens très bien puisque j’avais fait un tête-à-queue dès mon premier tour ! »
« Avant cela, je voulais être un joueur de sport dans un autre domaine, car je pratiquais d’autres sports comme le cricket ou le football australien - même si je n’étais pas assez bon pour être l’un ou l’autre, c’est un peu ce dont je rêvais. »
« Pour être honnête, cela ne me dérangeait pas vraiment, mais je me suis dit : Pourquoi ne pas viser la F1 et voir si tu peux y arriver ? À partir de là, j’ai voulu devenir pilote de course et je pense que le moment où j’ai réalisé que je pouvais vraiment devenir pilote de F1, c’était honnêtement lors de ma saison de F2. »
« En gagnant la F3, je me suis dit que le potentiel était peut-être là, mais il y a quand même beaucoup de gens qui sont arrivés en F2 et qui n’ont pas réussi. C’est donc au milieu de cette saison de F2 que mon rêve de devenir pilote de F1 s’est transformé en objectif, je dirais. »
Piastri, le pilote le plus zen du plateau ?
Derrière le volant, Oscar Piastri se distingue en particulier par son calme, sa placidité, sa maturité. Dès sa saison de rookie.
Pour lui, c’est avant tout une caractéristique familiale. Oscar Piastri serait en somme comme l’anti Yuki Tsunoda de ce point de vue...
« Je dirais que cela vient sans aucun doute de ma famille, oui… Mais c’est un calme dû à la concentration plutôt qu’à un manque d’attention, ou d’application. C’est ce qui me caractérise, mais il est certain que les membres de ma famille étaient tous des compétiteurs. »
« Je n’ai jamais été fougueux ou comme ça. Je dirais que j’ai toujours eu l’esprit de compétition, mais je n’ai jamais été vraiment trop exubérant. Je fais les choses à ma façon et je suis très heureux de la manière dont cela se passe. »
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