McNish pense qu’il faut ’discuter tranquillement’ avec les pilotes de F1 au sujet des jurons

Plutôt que de les attaquer à ce sujet comme le fait la FIA

8 février 2025 - 15:53
McNish pense qu'il faut 'discu

Allan McNish pense que la répression que la FIA met en place envers les jurons des pilotes de F1 n’est pas une bonne solution pour l’avenir. Le coordinateur d’Audi pour les programmes sport automobile pense que Mohammed Ben Sulayem et les responsables de la fédération devraient en discuter derrière des portes closes et dans le calme avec les 20 protagonistes principaux de la catégorie reine.

"C’est une question délicate" a reconnu McNish. "Si j’enlève mon chapeau et que je mets mon chapeau de supporter, c’est l’émotion, et ce que je sais, c’est qu’en tant que pilote, il est parfois très difficile de la contrôler dans le cockpit."

"Il m’est arrivé de dire quelques mots qui n’ont heureusement jamais été diffusés, et quand vous conduisez, c’est difficile, mais en même temps, vous n’avez pas toujours envie que cela soit diffusé. Il y a donc des domaines et des moments où il faut être vigilant et d’en discuter tranquillement avec eux est une très bonne façon de faire."

L’Ecossais a également répondu à la question délicate des dépassements, et de ce qui est possible en piste. Il note que les dépassements sont plus nombreux qu’à l’époque où il courait, mais que les règles sont plus strictes : "La course a beaucoup évolué, et je ne me souviens pas d’avoir fait des dépassements par l’extérieur lorsque je courais pour Toyota, à cause des circuits, des pneus, de l’aérodynamique et d’un tas d’autres choses."

"Maintenant, il y a la possibilité de dépasser à l’extérieur, à l’intérieur, et je ne dirais pas que c’est égal, mais c’est beaucoup plus, et en tant que pilotes, nous voulons de vrais dépassements. Nous voulons que les pilotes se battent et qu’ils soient obligés de dépasser."

"Lorsqu’ils ont cette opportunité, s’ils la saisissent de manière exceptionnelle, nous leur tirons notre chapeau, alors qu’à mon époque, vous pouviez fermer la porte assez facilement sans aucune répercussion. On pouvait écarter quelqu’un de la piste sans aucune répercussion, ce qui était négatif, mais c’était la règle du jeu à l’époque."

"Je pense qu’il est bon de s’assurer que nous avons les moyens de faire de bons dépassements, et j’attends cela avec impatience car on se souvient toujours des grands dépassements, comme celui de Montoya sur Schumacher au premier virage de São Paulo. C’est ce genre de choses dont nous nous souviendrons en regardant en arrière."

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