Marko relativise la possibilité d’un appel contre Mercedes F1 et chiffre les dégâts

Helmut Marko a de nouveau fait part de son énervement contre l’attitude de Mercedes et Lewis Hamilton à Silverstone.

Le consultant de Red Bull Racing trouve que la réaction du camp adverse a été "vraiment choquante".

"J’ai pensé sur le coup que c’était tombé bien bas. Mais bon, c’est le style de la maison."

"Nous sommes pour la compétition, dure mais juste. Mais pas pour des actions irresponsables, et c’est comme ça que l’on classe l’action de Hamilton en piste."

L’Autrichien donne aussi quelques nouvelles de son pilote.

"Il est de retour à Monaco depuis ce matin, son physio est avec lui pour travailler et le remettre sur pieds. Il se plaint encore d’une nuque raide mais sinon il va vraiment bien. Je pensais qu’il ne pourrait pas bouger comme un petit vieux pendant quelques jours mais non !"

"J’ai été vraiment inquiet pour lui. Un tel impact, 51G en latéral, on ne rigole pas. Le fait que Max ait survécu à cela comme ça, en bonne santé, démontre à quel point il est bien entrainé."

Marko avait demandé la suspension de Hamilton pour une ou plusieurs courses et c’est une affirmation qu’il soutient toujours, même s’il est extrêmement peu probable que cela se produise.

"Cela nécessiterait de nouvelles preuves pour faire appel. Mais nous avons tous vu ce qui s’est passé. Je me demande ce que vous avez de plus à faire pour une suspension que de mettre la roue avant dans la roue arrière de votre adversaire ?"

Pour la prochaine course à Budapest, faut-il craindre une tension toxique ? Est-ce le tournant de relations déjà bien difficiles ?

"Nous n’irons certainement pas chercher une vengeance ou d’autres bêtises. Nous ne nous abaisserons pas au niveau de Mercedes. Max sera de retour, ne vous inquiétez pas pour ça. Et il est très motivé pour battre Lewis."

"Avant cela, nous allons déjà devoir réparer la voiture. C’est une épave. Nous en avons pour 750.000 euros de dégâts environ. C’est énorme dans ce nouveau monde des budgets plafonnés."