Magnussen ‘s’est senti très mal’ après son recadrage par Steiner

Il s’est excusé car son message a été mal interprété

Par Alexandre C.

20 juin 2019 - 16:28
Magnussen ‘s'est senti très (…)

En plein Grand Prix du Canada, Günther Steiner, par message radio, avait vertement recadré Kevin Magnussen. Le Danois se plaignait d’une voiture inconduisible, et évoquait même « sa pire expérience en carrière dans le sport automobile. »

Agacé par ces commentaires défaitistes, Günther Steiner a lancé un « Trop, c’est trop » à son pilote.

Kevin Magnussen était d’ailleurs un des premiers responsables de cette situation puisque sa voiture avait dû être entièrement reconstruite par les mécaniciens, dans la nuit de samedi à dimanche, après son crash violent en Q2.

Après la course, Kevin Magnussen s’est immédiatement excusé auprès des mécaniciens et a assuré qu’il accusait moins la Haas elle-même que les Pirelli.

« J’ai réalisé que mon message avait l’air plus offensif que je ne l’avais voulu envers l’équipe. J’ai supposé que les gens avaient compris que nous avions une bonne voiture, et que la seule chose qui nous empêchait de bien l’utiliser, c’était le fonctionnement des pneus. »

« J’ai réalisé que ce message pouvait sembler agressif envers l’équipe et les mécanos, qui avaient fait un travail si incroyable dans la nuit pour préparer la voiture ! J’ai commis une erreur en qualifications, j’ai crashé la voiture, et je leur ai donné beaucoup de travail à faire. Je me sentais très mal quand j’ai compris comment ils avaient pu percevoir le message. Donc je me suis excusé auprès de tout le monde. Ils me connaissent bien, il n’y avait aucun ressentiment après la course. Tout le monde savait ce que je voulais dire. »

« Ils savent que j’apprécie tout leur travail et que je ne pense pas du tout du mal d’eux, pas du tout. »

« J’étais très frustré donc je pense qu’il était bon de me dire qu’il fallait m’y faire. Ce n’est pas comme si j’avais dit quelque chose de mal ou de méchant sur la voiture ou l’équipe. J’étais juste en colère, je sentais que j’allais y passer à un moment donné ! Je ne pense pas qu’il y avait vraiment besoin de me dire de la fermer, mais il a eu raison de s’en assurer. »

« J’étais sur le point de manger le volant. C’était un très mauvais moment. Nous étions totalement désemparés durant la course, donc c’était préférable d’en parler seulement après. »

Ce recadrage a eu lieu en public, mais Kevin Magnussen assure qu’en coulisses, son patron peut encore être plus direct et franc !

« Il ne me l’a pas dit en off ! Vous devriez l’entendre quand il me parle en off ! Je pense que Gunther me connait très bien, je ne me plains pas très souvent. Quand je le fais, cela veut dire que je suis très, très frustré. Il le sait, donc je pense qu’il a bien fait en me disant juste de me taire, de m’assurer que je n’allais pas devenir fou. »

A un moment donné, Kevin Magnussen avait semblé vouloir abandonner et rentrer au garage pour abréger ses souffrances…

« Je n’ai jamais voulu abandonner la voiture durant la course. Pas seulement pour moi, mais aussi pour l’équipe qui avait fait un si bon travail avec la voiture que nous avions, et qui a développé une voiture si formidable. »

Le coéquipier de Romain Grosjean veut désormais voir de l’avant et adresse évidemment des messages laudateurs et d’encouragement aux siens, avant le Grand Prix de France ce week-end.

« Nous avons fait des progrès immense dans d’autres domaines. Quand vous regardez la qualité de la voiture, de la construction des pièces, c’est juste très, très bon. Je vois tous les progrès faits en coulisses, parce que je fais partie de l’équipe, et la presse ne le voit pas. »

« Et quand nous nous trouvons dans des situations comme à Montréal, c’est comme un coup de poing dans la face, pas seulement pour moi, mais pour toute l’équipe. Je me sens désolé pour eux parce qu’ils ont fait un travail si formidable… et malheureusement, cela ne se voit pas en piste. »

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