Les pneus durs de Pirelli n’avaient ‘aucune dégradation’ à Miami

Les médiums étaient en revanche très décevants

Par Alexandre C.

10 mai 2023 - 07:31
Les pneus durs de Pirelli n'avaient

La course à Miami a été assez simple stratégiquement. Tout dépendait des choix de pneus initiaux. Certains pilotes, notamment en tête de course, partaient en médiums, et ont donc conclu la course en durs. Tandis que les autres (dont Max Verstappen, Esteban Ocon et Lewis Hamilton) partaient en durs et ont donc fini la course en médiums.

La durée du premier relais en médiums a été variable ; mais ce qui est ressorti, c’est le peu de performance et de durabilité de ces mediums, sur la piste lavée de Miami. Sergio Pérez notamment a grandement souffert avec ces médiums (Max Verstappen était plus rapide avec les durs en fin de relais).

Fernando Alonso, le maître des pneus sur son Aston Martin F1, a été bien sûr l’exception : il a réussi à faire tenir ses mediums jusqu’à 24e tour. Mais c’est Guanyu Zhou qui a fait durer le plus longtemps les médiums (26 tours).

Les durs affichaient un bien meilleur compromis performance/durabilité. En particulier chez Max Verstappen qui fit durer son premier relais 45 tours, avant de chausser les médiums et de dépasser Sergio Pérez pour la tête de course, très facilement. Cependant c’est Logan Sargeant qui a effectué le plus long relais en durs (54 tours), après son arrêt en tout début de course.

La stratégie à un seul arrêt était donc la plus rapide et évidente, et toutes les équipes sont allées vers ce choix. Sept équipes avaient divisé tout de même les stratégies en faisant partir un pilote en durs et un autre en mediums.

Exceptions à la règle : Ferrari et Williams (départs en médiums) et surtout McLaren (départs en tendres pour récupérer des places sur la grille, étant donné la double élimination en Q1).

Les températures de piste étaient moins élevées que l’an dernier (il faisait entre 35 et 43 degrés sur la piste de Miami dimanche), ce qui a aidé à la dégradation des gommes.

« La course de Miami a été intense, Red Bull remportant une cinquième victoire consécutive depuis le début de la saison » commente Mario Isola pour Pirelli.

« Les pneus Pirelli ont joué un rôle important dans le duel entre Max Verstappen et Sergio Perez dès le départ, avec des choix de pneus différents de la part des deux coéquipiers Red Bull. Au drapeau à damier, Verstappen a devancé Perez de cinq secondes, soulignant que la gamme de composés apportée à Miami a permis des stratégies différentes qui étaient néanmoins assez proches en termes de temps de course global. »

« Ce n’est pas une coïncidence si sept équipes sur dix ont choisi de répartir les choix de pneus entre leurs deux pilotes. Le pneu dur (C2) ne s’est pratiquement pas dégradé, ce qui a permis aux pilotes de pousser à fond jusqu’à la fin de longs relais très disputés. Verstappen en a fait la démonstration avec brio, en effectuant 45 tours sur le pneu dur - avec de nombreux dépassements - avant de s’arrêter pour utiliser le médium. Les médiums ont également bien fonctionné, notamment en termes de graining, qui n’a pas été un facteur aussi limitant que prévu, surtout en raison de la pluie tombée pendant la nuit. »

« Le long relais initial de 24 tours de Fernando Alonso en médiums, a enfin été l’une des clés de son quatrième podium en cinq courses. »

A noter que dans son retour d’expérience, Mario Isola n’a pas commenté les critiques de Sergio Pérez sur la durabilité des médiums

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