Les Pirelli ont bien résisté aux températures ‘extrêmes’ d’aujourd’hui

Cette première journée de roulage à Hockenheim s’est déroulée dans des conditions aussi extrêmes – 38 degrés dans l’air et jusqu’à 58 sur la piste – que peu représentatives du reste du week-end – qui sera plus frais.

La canicule a eu des conséquences très concrètes : selon Pirelli, la dégradation thermique des pneus a logiquement été accrue, même si les tendres gardaient assez de performance pour un tour - voire plus.

« En dépit des conditions punitives » poursuit le manufacturier, « même les pneus les plus tendres ont bien résisté aux températures extrêmes, en ayant à la fois une bonne performance et une bonne durée de vie, tout au long des simulations de qualifications et de course. »

Les trois composés ont été utilisés de manière intensive aujourd’hui, et devraient tous être utiles en course.

Entre les tendres et les médiums, l’écart de performance est estimé à six dixièmes. Entre les médiums et les durs, il s’élèverait à un peu moins de six dixièmes.

L’évolution de la piste a été « importante » selon Pirelli. La situation s’est cependant améliorée en EL2, avec plus de dépôts de gomme.

« Avec la chaleur intense, les températures de piste ont dépassé les 55 degrés » a rappelé Mario Isola pour Pirelli. « Cela fait partie des températures les plus élevées jamais vues en F1. Par conséquent les pilotes ont dû en particulier préserver les pneus arrière. Mais en dépit de cette chaleur extrême, les trois composés ont bien géré ces conditions, même les tendres, qui ont signé le temps le plus rapide aujourd’hui. »

« Les trois composés semblaient bien adaptés à la surface de piste et aux conditions, mais il est difficile de savoir comment la météo évoluera exactement le reste du week-end – avec de la pluie attendue pour demain. Si c’est le cas, comme l’an dernier, cela apportera un autre élément intéressant à ce week-end, qui était déjà difficile à prédire, avec des écarts serrés parmi les écuries de pointe. »