Les pilotes Renault F1 ne sont pas favorables au retrait du mode de qualifications

La FIA pourrait retirer le mode ’fête’ des moteurs dès la Belgique, et les pilotes ne prennent pas la nouvelle de manière très positive. Daniel Ricciardo craint que le retrait de cette possibilité ne permette plus aux pilotes de tout donner sur un tour.

"Se qualifier, c’est aller vraiment jusqu’à la limite" explique l’Australien. "C’est aussi bien pour les gars qui travaillent sur le moteur, je ne voudrais pas que ça change. J’aime le principe de la qualification qui consiste à tout ouvrir et à faire ’chanter’ la voiture aussi fort que possible. Je ne suis pas favorable à ce que ça change."

Un avis que partage son équipier, Esteban Ocon : "Nous avons déjà assez de choses à penser en course, et les qualifications sont un autre exercice. Je laisserais les choses ainsi. Le samedi est un bon exercice, à pleine puissance et avec des pneus neufs. Je ne veux pas perdre ça."

Ricciardo a connu une course décevante à Silverstone le week-end dernier, avec une stratégie ratée et un tête-à-queue : "Bien sûr, je ne suis pas très heureux du résultat, notamment parce que le samedi s’est très bien passé et que nous sommes généralement meilleurs le dimanche. Mais la stratégie des deux arrêts n’a pas fonctionné avec les pneus médiums."

Et il s’avoue un peu frustré de son début de saison mais garde l’espoir de signer de bons résultats, et vise clairement un podium : "J’aurais déjà dû marquer beaucoup plus de points. Je serais frustré de ne pas monter sur un podium. J’espère que je pourrai monter sur le podium cette saison pour faire un shoey, et ensuite Cyril Abiteboul se fera tatouer."

Ricciardo voit dans Ocon un excellent pilote, et un fort potentiel pour Renault : "Il dira qu’il n’est pas encore au niveau, mais il l’est. Je l’ai déjà vu dans le passé. Il est rapide. Et bientôt, un pilote plus âgé les rejoindra et ça fonctionnera bien pour eux."

Enfin, Ricciardo ne pense pas que Sebastian Vettel, fortement lié à Aston Martin pour 2021, quittera la F1 : "Seb est très passionné, il aime le sport automobile. Je ne pense pas qu’il soit du genre à prendre une boule de papier et à la jeter simplement à la poubelle."

"C’est quelqu’un qui analyse tout précisément et trouve le moyen de progresser ou de répondre à la question. Il s’implique trop, peut-être par amour pour le sport ou par fierté, ou même à cause de la rigueur allemande. Quand la nouvelle de son départ de Ferrari a été annoncée, j’étais sûr qu’il devait rester dans notre sport."