Formule 1
Les équipes de F1 doivent s’adapter aux essais libres plus courts
Un "luxe" qu’interdit désormais le règlement
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Cette année, les essais libres sont passés de 90 à 60 minutes. Pour le directeur technique de Mercedes F1, James Allison, cela implique de revoir entièrement l’organisation de la première journée des week-ends de Grand Prix.
"Toutes les équipes ont dû faire des changements. Passer d’une heure et demie à une heure pour ces séances fait une grosse différence" note Allison. "L’année dernière, nous avions le luxe au début des sessions d’attendre quelques minutes, jusqu’à dix minutes parfois."
Les top teams le faisaient pour "laisser les autres équipes nettoyer la piste et la mettre dans un état où nous pouvons ensuite commencer à travailler sur notre programme. Mais ce luxe a disparu avec ce changement."
"Vous devez commencer quand la séance commence et ensuite, vous devez continuer à faire des runs. Ce manque d’une demi-heure signifie que vous devez vraiment laisser votre voiture sur la piste autant que possible. Le temps entre les runs est assez réduit."
"Il n’y a pas vraiment de temps pour improviser ou changer de direction pendant la séance elle-même. Vous devez avoir un plan préprogrammé, vous devez vous y tenir et vous devez l’exécuter proprement."
"Cela ajoute une certaine pression supplémentaire. Mais c’est aussi assez excitant, et je pense que c’est probablement plus intéressant pour les fans parce que l’action en piste est beaucoup plus présente."
Laurent Mekies, directeur sportif de Ferrari, est du même avis qu’Allison. Selon lui, cela change drastiquement l’approche des équipes avant un week-end de course, car le programme de tests est fortement réduit, et donc moins exhaustif pour préparer les qualifications et la course.
"Pendant les EL1, vous ne pouvez plus faire de longs relais. Personne n’a fait ça à Bahreïn. Peut-être que dans le futur nous trouverons le moyen de le faire à nouveau, mais pour le moment ce genre de travail va disparaître et nous perdons ces données."
Et cela impacte aussi le travail du vendredi après-midi, ainsi que le fonctionnement de l’équipe et la préparation des pilotes : "Lors de la deuxième séance d’essais libres, on ne peut plus se permettre de faire un long run avec deux gommes différentes pour chaque pilote."
"Nous devrons choisir avant le début de la deuxième séance qui va essayer le composé tendre, qui va essayer le médium. sinon, nous n’avons pas de données sur la façon dont les différents composés fonctionnent. Cette situation exige encore plus de travail d’équipe."
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