Les bosses d’Austin ne sont pas un problème… sauf pour Williams

Claire Williams redoute un casse-tête pour la production de pièces

Par Alexandre C.

2 novembre 2019 - 12:30
Les bosses d'Austin ne sont (...)

Les équipes ont eu la surprise de découvrir, à Austin, une piste bien plus bosselée que l’an dernier. Les inquiétudes sont donc logiquement nées pour la fiabilité des voitures : les F1 tiendront-elle le choc à ces vitesses ?

Après les EL2, Sergio Pérez a même dénoncé un danger potentiellement très important pour le Grand Prix. Carlos Sainz, Romain Grosjean, Antonio Giovinazzi et Daniil Kvyat ont justement perdu le contrôle de leurs monoplaces dans le premier secteur, le plus bosselé…

« Je ne m’attends à aucun problème pour le moment » a voulu rassurer Franz Tost, pour Toro Rosso, en conférence de presse. « Les ingénieurs ont du temps pour analyser les données, et je suis sûr qu’ils trouveront des réglages corrects, même pour une piste bosselée. »

La sérénité est aussi de mise pour Zak Brown et McLaren : « La piste semblait certainement bosselée de ce que j’ai vu en regardant les EL1. Je ne suis pas inquiet pour l’intégrité de la voiture. Oui, ça pourrait surprendre un pilote ou deux en course, et il y aura certainement des pilotes qui iront hors-piste. Donc cela pourrait créer un peu d’excitation. »

« La piste est certainement bosselée » confirme Mattia Binotto pour Ferrari. Lui semble plus inquiet que le reste des patrons…

« Dire que cela n’affectera pas la fiabilité serait très osé, parce que nous pourrions découvrir [que la fiabilité sera en effet mise en péril] plus tard dans le week-end. En fait, en EL1, avec Charles, nous avons eu une petite gêne qui était liée, je pense, à une bosse. Un petit problème s’était présenté. C’est juste un exemple. Donc oui, il faut s’occuper de cela. Nous devons tous en être conscients et nous assurer que cela n’affecte pas le résultat. »

Cyril Abiteboul précise que la fiabilité n’est pas le seul sujet de préoccupation pour les équipes.

« En plus de la fiabilité, cela peut aussi affecter les réglages. Il faut trouver le bon équilibre sur le premier secteur, avec le sous-virage que vous pouvez avoir avec ces bosses… Vous pouvez régler ce problème, mais au détriment de la stabilité et du sous-virage. Donc ce sera un compromis, et ce pourrait être une occasion intéressante pour nous. »

La FW42 est une des monoplaces les plus fragiles du plateau, et c’est donc un sujet d’attention majeur pour Claire Williams…

« Nos ingénieurs en parlaient ce matin, et Nicholas Latifi rapportait en particulier qu’il était vraiment difficile de passer dans les premier et deuxième virages. De notre point de vue, nous avons eu beaucoup d’usure de pièces, en course, ces trois ou quatre derniers week-ends, donc nous voudrions juste connaître un week-end propre, pour que nos pauvres gars du département production n’aient pas à abattre beaucoup de travail après cette course, avant le Brésil. »

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