Leclerc a été ’très surpris’ par l’avance de Norris en qualifications
Il s’attend à voir le pilote McLaren F1 très rapide en course
Charles Leclerc est de retour en première ligne pour la première fois depuis le Grand Prix de Hongrie, et il était heureux de s’être placé en si bonne position pour la course du GP du Mexique, ce week-end sur l’Autodromo Hermanos Rodriguez.
Mais le pilote Ferrari admet qu’il a été impressionné par la vitesse de Lando Norris et de sa McLaren en Q3, quand le Britannique a réussi des progrès importants entre ses deux tours.
"Après le premier tour en Q3, je me suis dit que c’était vraiment un bon tour. Je savais qu’il restait un peu de marge, mais pas énormément. Vu les écarts derrière, je me suis dit ’voyons comment ça se passe. Je vais quand même tout donner dans le deuxième tour et on verra où on atterrit’" a déclaré Leclerc.
"Mais j’ai été très surpris, évidemment, par le bond que Lando a fait entre son premier et son deuxième run en Q3. Je ne pense tout simplement pas que nous ayons eu le rythme pour égaler cela. Il y avait un peu à gratter ici et là, mais je ne pense pas que cela aurait suffi pour la pole, de toute façon."
La Ferrari SF-25 a été très efficace, la preuve avec la troisième place de Lewis Hamilton, et Leclerc est heureux d’avoir évité les embûches de la piste mexicaine pendant ses deux tours les plus rapides du week-end.
"La voiture était vraiment bonne. Tout le week-end a été assez solide. Mais sur un circuit comme celui-ci, c’est très difficile, car c’est une piste à très faible adhérence, et il est très facile de faire une erreur. La moindre petite erreur est amplifiée en termes de temps au tour perdu. Donc c’était très exigeant, mais j’étais plutôt content de mes deux tours en Q3."
Le Monégasque révèle que la piste a progressé en termes d’adhérence, mais qu’il a quand même joué la prudence pour s’éviter une sortie de piste ou une erreur alors qu’il sentait un bon potentiel de résultat.
"Un petit peu. Je pense que la piste s’est un peu refroidie en Q3, et cela a clairement aidé. L’adhérence était légèrement meilleure, et j’ai senti, dans certains virages, que j’étais même un peu en dessous de la limite. Mais oui, la voiture a bien réagi, et encore une fois, je n’ai rien à reprocher à son comportement."
Le fait de ne pas avoir fait deux tours en Q2 a été la raison pour laquelle il a autant progressé en Q3 : "J’ai gardé un train de pneus neufs pour la course. Donc oui, en Q2, j’ai fait mon tour assez tôt, alors que la plupart des autres ont mis un deuxième train."
"J’ai ensuite roulé avec des pneus usés. Donc évidemment, il y avait déjà un petit écart à cause de ça, avant tout. Mais le chrono est venu assez naturellement. J’étais assez confiant avec la voiture, donc je savais où je devais pousser et où je pouvais m’améliorer."
"Tout s’est bien mis bout à bout sur ce premier tour en Q3, tout comme, honnêtement, le deuxième aussi. Donc oui. Mais je pense que la plus grande explication, c’est surtout que je n’ai utilisé qu’un seul train en Q2, alors que la plupart des autres en ont utilisé deux."
Ces progrès en Q3 sont dus à plusieurs facteurs, selon lui : "Je ne pense pas qu’il y ait une solution miracle ou quelque chose que nous ayons changé de manière significative, qui nous rende soudainement bien meilleurs qu’il y a trois, quatre ou cinq courses."
"Je pense que c’est un peu partout. Ce sont les processus, toutes les petites améliorations qui, mises bout à bout, font une grande différence au final, et nous avons progressé là-dessus ces dernières semaines."
"Concernant les bosses, je ne pense pas que cela ait jamais été une faiblesse particulière. Nous avons dû gérer d’autres choses à un moment de la saison, mais maintenant, nous sommes dans une situation plus confortable. Le rythme, en soi, vient davantage de petits détails un peu partout plutôt que d’un changement majeur."
Une première victoire possible pour Ferrari ? Leclerc a des ambitions mesurées
En plus de sa pole, Norris semblait très rapide sur les simulations de course, et Leclerc s’attend à voir le Britannique être très rapide : "Il a aussi le rythme de course. On en parlait plus tôt. Je pense qu’il sera très fort en course, c’est certain."
"Mais le départ est clairement une opportunité pour nous, une chance d’essayer de faire quelque chose de spécial, même si partir deuxième ici, du côté sale de la piste, ce n’est pas idéal. Mais ça va. Je vais me concentrer sur ce que je peux contrôler, et j’espère que ce sera suffisant pour être à côté de lui au premier virage."
Le pilote Ferrari pense qu’il faudra faire du lift and coast en course, c’est-à-dire relâcher l’accélérateur assez tôt pour économiser les pneus et les freins, ainsi que le moteur derrière les autres concurrents.
"Disons que je pense que nous sommes prêts pour ça. C’est toujours un circuit où le ’lift and coast’ joue un rôle important, surtout pour les pilotes à partir de la deuxième place."
"C’est pourquoi le départ est si crucial sur une piste comme celle-ci, car quand tu as de l’air libre, tout devient beaucoup plus facile. Donc oui, nous serons assez agressifs au premier virage si j’en ai la possibilité, puis on gérera à partir de là. Mais ça fera clairement partie intégrante de la course."
Interrogé sur les remontées que doivent effectuer Max Verstappen et Oscar Piastri, qualifiés cinquième et septième respectivement, Leclerc reconnait qu’ils auront du travail pour revenir vers l’avant du classement.
"Je pense que ce sera probablement difficile. Je préfère être à ma position qu’à la leur, mais oui, ils ont le rythme. Surtout si Oscar trouve le rythme que Lando avait avec le plein d’essence, je pense qu’il aura probablement la vitesse pour revenir. Mais ce sera évidemment bien plus compliqué pour eux."
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