‘L’objectif ultime’ d’Antonelli : champion du monde d’ici 2030
Voire avant avec Mercedes F1 ?
C’est le rookie qui avait le plus la pression en ce début d’année, et qui pourtant a peut-être donné le plus satisfaction : Andrea Kimi Antonelli, le petit prince italien de Mercedes F1, a enchainé les top 6 cette saison.
Mais derrière le pilote prodige, quel homme se cache derrière le natif de Bologne tout juste majeur ? Quelle est sa personnalité ?
« Ouf. Il y a deux Kimi différents... d’abord il y a le Kimi en piste, et le Kimi hors piste » souffle Andrea Kimi Antonelli pour la FOM.
« Je vais commencer par celui hors piste... Je dirais qu’il est plutôt calme, il aime profiter de son temps seul, mais en même temps, apprécie aussi le temps passé avec ses amis et sa famille. »
« Il peut devenir un peu fou quand il s’agit d’activités amusantes ! Ça, c’est le Kimi hors de la piste. »
« En piste, je dirais qu’il est vraiment passionné par ce qu’il fait, par le sport, et concentré aussi. »
« C’est aussi quelqu’un qui se soucie vraiment du résultat, et de la performance. »
D’où est venu l’amour d’Andrea Kimi Antonelli pour la F1 ? Sans surprise, de son paternel.
« Eh bien, mon père m’a transmis la passion pour ce sport. Il courait quand il était plus jeune, puis il a monté sa propre écurie de course, donc depuis tout petit, je passais du temps sur les circuits avec lui et j’ai en quelque sorte développé cette passion. »
« Nous regardions les courses de F1 quand j’avais environ cinq, six ans, à la maison, donc c’est aussi à ce moment-là que j’ai commencé à développer la passion pour la F1. »
Quand a-t-il pris un volant pour la première fois ?
« Quand j’avais deux ans, je me suis assis dans un karting, mais évidemment j’étais trop petit et je ne pouvais pas atteindre les pédales ! J’étais assez triste, alors mon père est venu et en gros, j’étais assis sur ses genoux. »
Tout juste majeur, Andrea Kimi Antonelli a passé son permis de conduire et l’a eu du premier coup, malgré une claire frayeur !
« Ouais ! C’était intense, je ne vais pas mentir. Je savais que je n’avais que cette chance pour y arriver. »
« Je n’avais pas vraiment conduit de voiture manuelle avant, je n’avais pas vraiment fait de créneaux, de stationnement en parallèle, de stationnement en marche arrière. »
« Donc, c’était vraiment bien de l’avoir du premier coup, aussi parce que si j’avais échoué, je ne sais pas quand j’aurais pu le refaire ! Ça n’aurait probablement pas été une très belle histoire de mon côté non plus. »
« Mais oui, j’ai eu le permis et je suis super content, parce que je n’ai plus besoin de demander à ma mère de me conduire partout ! »
La F1 compte de nombreux rookies cette année et parmi eux, on compte le meilleur ami d’Andrea Kimi Antonelli dans le paddock : son homologue de Haas F1, Oliver Bearman.
« Il était mon coéquipier l’année dernière en F2, je pense que nous nous entendions plutôt bien, et nous avons réussi à maintenir cette relation. »
« Je suis content qu’il soit aussi en F1. Je dirais que c’est mon meilleur pote. »
Quelles personnalités de la F1, passées ou présentes, Andrea Kimi Antonelli inviterait-il à un dîner s’il avait trois couverts à sa table ?
« Il y a beaucoup de choix ! Je dirais Fernando [Alonso]... J’ai vu une photo de lui avec George [Russell] dans une discothèque il n’y a pas longtemps, et il a l’air d’être le bon gars avec qui faire la fête. »
« Je les prendrais tous les deux, parce qu’ils ont l’air dangereux, mais aussi très amusants ! »
« Et puis... Je prendrais Max [Verstappen]. Il a l’air d’être un bon aussi pour les fêtes. »
Quel est le meilleur conseil que l’Italien ait reçu dans sa jeune carrière ?
« J’en ai reçu beaucoup. Il y a tellement de bons conseils que j’ai reçus au fil des ans. »
« Être humble est le principal, bien sûr ; peu importe ce que vous faites, vous n’êtes supérieur à personne d’autre. En fait, je me sens très privilégié [par] ce que je fais, parce que j’ai la chance que ma profession soit ce que j’aime faire. »
« Ensuite, toujours croire en soi. »
« Aussi, avoir les bonnes personnes autour de soi ; construire un bon cercle de personnes autour de vous en qui vous pouvez avoir confiance, car elles peuvent vraiment vous aider, surtout dans les moments difficiles. »
« Et critiquez-vous vous-même... assurez-vous de d’abord trouver où vous auriez pu faire mieux, vos erreurs, afin de vous améliorer non seulement en tant que pilote mais aussi en tant que personne dans la vie. »
Quel autre métier aurait-il aimé faire potentiellement ?
« J’aimerais être designer automobile, donc concevoir ma propre voiture, ou concevoir ma propre maison ! »
« J’aimerais être joueur de NBA [basketball] pour une journée. Je suis devenu vraiment passionné par la NBA. Je n’ai jamais vu de match [en personne], mais j’ai vraiment hâte que nous courions aux États-Unis. Je pense que c’est plutôt cool. »
« Ce sont les trois principaux métiers. J’aime aussi beaucoup la musique, mais je suis un très, très mauvais chanteur... J’aurais probablement besoin de beaucoup d’auto-tune, genre seulement de l’auto-tune, parce que ça sonnerait juste horriblement aux oreilles ! »
Champion en 2030 ?
Enfin, où le pilote Mercedes F1 se voit-il dans cinq ans ?
« Je veux toujours être en F1, et j’espère avoir du succès. J’espère que j’aurai quelques victoires, et évidemment l’objectif ultime est de gagner un Championnat du Monde. »
« Dans cinq ans, j’espère y parvenir, mais oui, bien sûr, j’aimerais toujours être en F1, parce que c’est ce que je veux faire pour le reste de ma vie. »
« C’est l’objectif, et j’espère déjà avec de très bons résultats en poche ! »
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