Komatsu : Il devient ’difficile’ pour Haas F1 ’d’ignorer’ Bearman en vue de 2025

Présent au volant de la VF-24 lors des Essais Libres 1 à Imola ce vendredi, Oliver Bearman a une nouvelle fois livré une prestation sans faute pour le compte de Haas F1. Le directeur de l’écurie américaine, Ayao Komatsu, a d’ailleurs salué le travail du jeune Britannique.

"Il s’agissait d’un programme standard durant ces EL1. Il y avait donc deux trains de pneus, deux runs avec un niveau de carburant assez bas. Le premier run permet de se familiariser avec le circuit et la voiture, puis le second, avec les pneus les plus tendres, permet de faire une simulation de qualification. Le dernier run se fait avec beaucoup de carburant, pour étudier la gestion des pneus et la régularité de la course. Encore une fois, il a fait du très, très bon travail. Vous savez, il est très calme. Il comprend ce qu’il doit faire à chaque séance, à chaque course, à chaque tour. Et il est capable d’absorber les informations très rapidement, que ce soit celles qu’il a reçues de lui-même lors du tour précédent ou celles que l’ingénieur lui a communiquées. Encore une fois, je ne peux rien lui reprocher. C’était du bon travail."

Alors que Nico Hülkenberg rejoindra Sauber la saison prochaine, il y a officiellement une place à prendre chez Haas F1 en 2025 et Komatsu admet que Bearman est plus que jamais un candidat à ce baquet.

"Je pense qu’il doit continuer à travailler comme il le fait. Vous savez, comme je l’ai dit, nous n’avons pas encore regardé les détails, mais, à première vue, nous ne pouvions rien lui reprocher ce vendredi. Et c’était le cas l’année dernière lorsque nous l’avons fait courir dans deux sessions également. Donc, oui, s’il continue à se comporter comme ça, c’est sûr qu’il est difficile de l’ignorer."

Le départ de Hülkenberg est une "grande perte" pour l’équipe

Le dirigeant japonais reconnait également qu’il a fait tout son possible pour garder Hülkenberg au-delà de la saison actuelle, mais il comprend le désir de l’Allemand de rejoindre l’ambitieux projet d’Audi en Formule 1.

"Bien sûr, nous sentirons la perte entrainée par son départ. Et cela dépend aussi de qui vous allez prendre pour l’année prochaine. Mais depuis que Nico est venu chez nous l’année dernière, il nous a fourni d’excellentes références en qualifications, ainsi que ses sensations dans la voiture, un retour d’information, surtout pour des équipes comme la nôtre, vous savez, pas aussi grandes que d’autres, où certaines méthodologies ou procédures ne sont pas aussi raffinées ou détaillées. Vous savez, le pilote joue un rôle plus important, si vous voulez, en nous disant comment développer la voiture, où sont les forces et les faiblesses. C’est une grande perte et c’est pourquoi j’ai essayé de le garder, mais vous savez, nous sommes tous adultes et nous comprenons tous les raisons de son départ et nous allons continuer à travailler ensemble jusqu’à la fin de la saison."

Du côté de Kevin Magnussen, tout n’est pas rose en ce moment puisque le Danois, bien moins performant que son coéquipier depuis le début de saison, compte 10 points sur 12 sur son permis à point et il est donc très proche d’une suspension d’une course. Komatsu a d’ailleurs discuté de la situation avec son pilote après Miami.

"Ni lui ni moi ne voulons qu’il soit suspendu une course. Alors bien sûr, nous en avons parlé, vous savez, en dehors du circuit. Et puis oui, ce week-end, nous essayons de faire en sorte qu’il soit le plus propre possible. Il doit être plus propre que, disons, sa ligne de base, si vous voulez. Mais oui, bien sûr, il est conscient ; nous en sommes tous conscients. Nous verrons bien, mais il sait ce qu’il doit faire."

En revanche, le dirigeant de l’écurie américaine affirme que Magnussen garde toute ses chances de rester chez Haas F1 en 2025.

"Je ne pense pas que cela soit défini par une seule course. Et puis, bien sûr, il faisait de son mieux pour aider Nico dans son esprit lors du Sprint à Miami. Que nous soyons d’accord ou non avec cette méthodologie est une autre question. Encore une fois, comme je l’ai dit, j’ai parlé à Kevin en privé, loin de la piste. Pas de pression. C’était une très bonne conversation. Nous nous comprenons parfaitement. Et puis honnêtement, cette année, Kevin est tellement impliqué, il a compris ce qu’il devait faire pour aider l’équipe et ce qu’il a fait à Djeddah aussi était incroyable. Alors d’accord, Miami n’a pas été la course la plus propre de sa part, mais cela ne change rien au fait qu’il a été un formidable joueur d’équipe et qu’il a apporté sa contribution."