Hulkenberg réfute l’idée d’avoir signé ’trop tôt’ chez Audi F1
Un projet qui a du mal à convaincre ces derniers mois
Nico Hulkenberg a rejeté les accusations selon lesquelles il aurait signé trop tôt pour Audi F1 (Sauber/Stake actuellement), alors que de meilleures options auraient pu être disponibles.
Le constructeur allemand entrera en Formule 1 en 2026 lorsque la nouvelle réglementation entrera en vigueur.
Mais les progrès de Stake F1 et l’instabilité au sein du top management du projet Audi pour la Formule 1 inquiètent. Au point que Carlos Sainz a refusé de signer pour eux...
Alors Hulkenberg a-t-il signé trop tôt ?
"Je ne pense pas. Je ne voyais aucune opportunité pour moi dans les quatre meilleures équipes. Mon esprit et ma conscience sont calmes et clairs," répond-il.
"Chaque équipe vous promet toujours le ciel bleu ! Nous faisons ceci et cela… Mais il est évident qu’Audi est une marque assez puissante et importante dans le monde. Je sais à quel point ils prennent cela au sérieux, ce qu’ils investissent et font pour s’assurer d’être compétitifs et de réussir."
"De plus, le changement de règlement de 2026 offre une très bonne opportunité à un nouveau constructeur d’arriver. C’est une remise à zéro avec les ressources, la main-d’œuvre, le budget et la puissance de la marque. C’est un projet passionnant pour moi et ma carrière."
Cette semaine, Mattia Binotto a embauché Jonathan Wheatley, directeur sportif de Red Bull, comme directeur d’équipe pour 2025, ce qui rend la proposition très différente de celle pour laquelle Hulkenberg pensait s’être engagé à l’origine.
Hulkenberg a admis qu’il avait d’abord été choqué par la nouvelle selon laquelle Audi avait renvoyé Seidl et Hoffmann.
"Le fait que deux personnes étroitement impliquées dans ma signature ne soient plus là est bien sûr peut-être un peu triste. Cela montre que le PDG d’Audi, que tout le monde chez Audi, regarde. Ils sont au courant, ils sont impliqués. Le fait qu’ils prennent des mesures signifie qu’ils sont très impliqués et investis dans le projet, et qu’ils sont très impliqués. C’est une bonne nouvelle, positive je pense."
Il a ajouté qu’il n’avait été au courant d’aucun des changements à l’avance.
"Ce serait une erreur et un conflit d’intérêt. Je suis pleinement investi dans cette saison, toujours avec Haas, et totalement engagé, donc je ne suis pas au courant."
Mais n’est-il pas inquiet par la situation de Stake F1, toujours sans point cette année ?
"Je n’ai pas dit que ce changement d’équipe serait gratuit, ou que c’était garanti. Le chemin est long, c’est sûr. Avec Audi, l’ambition et la pression sont très élevées. C’est toujours le cas lorsque vous courez pour un constructeur."
"Je ne suis pas inquiet. Mais je sais - et ils savent - qu’ils doivent améliorer le package."
"Je prends l’exemple de Haas F1, mon équipe. Nous étions prêts lorsque les meilleures équipes, les meilleures voitures, étaient en difficulté et avaient des problèmes. Nous étions là pour ramasser les morceaux. Pour nous, c’est énorme."
"L’année dernière, il y a eu pas mal de changements du côté technique. Certaines personnes ont quitté l’équipe, il y a eu un remaniement. Puis, quand Ayao a rejoint l’équipe, il a fait des ajustements. C’était étouffé avant, mais cela a libéré des gens dans certains départements. Il semble qu’ils travaillent plus efficacement avec une qualité supérieure."
Avec ses 217 départs en Grand Prix, Hulkenberg continue d’améliorer un triste record, celui de pilote ayant le plus couru sans être jamais monté sur le podium. Dans quelle mesure cela joue-t-il sur l’esprit de l’Allemand ?
"Zéro. Il y a cette statistique. Mais il y a aussi des faits, comme l’engagement d’Audi envers moi – un non-vainqueur de Grand Prix – par rapport aux vainqueurs de Grands Prix qui étaient disponibles à l’époque. Les statistiques sont toujours là, mais elles ne vous donnent pas la vérité."
"Aujourd’hui je suis chez Haas F1 et tout le monde s’accorde à dire que je ne peux pas faire mieux ! C’est une véritable histoire de conte de fées. En 2019, j’étais fatigué de la F1 et je voulais faire une pause. C’était une décision consciente de m’éloigner et je profitais de la vie loin du monde du sport automobile."
"Lentement, lentement, j’ai compris que j’en avais fini avec ça et qu’il y avait des choses à régler. Ce temps a été précieux pour moi. C’est une sacrée histoire de sport automobile et un retour auquel on ne pouvait pas s’attendre... "
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