Norris défend son approche ’auto-critique’ parfois extrême
"Peut-être que tout le monde n’est pas d’accord"
Lando Norris commence à être réputé dans le paddock de la F1 pour son côté très auto-critique, pour ne pas parler parfois d’auto-flagellation !
Le dernier exemple en date remonte au tout dernier Grand Prix, en Belgique, lorsque le pilote McLaren F1 a admis avoir "ruiné sa course" en commettant seul une faute au premier virage après le départ.
En voulant éviter un éventuel contact avec un rival, il est sorti trop au large, a mis deux roues sur les graviers et a perdu quelques places.
S’il se montre très sévère envers lui-même, Norris prend cela comme une force même s’il admet que c’est "parfois extrême aux yeux du public".
"J’ai la bonne balance, je suis très heureux. Je fais ce qui est le meilleur pour moi. Peut-être que tout le monde n’est pas d’accord, on n’a pas tous la même opinion," dit-il à la RTBF.
"Je suis juste ici pour gagner et donner le meilleur de moi-même à chaque session donc quand je n’y arrive pas je suis déçu. J’ai toujours vécu comme cela et c’est pour ça que je vis, je fais ça depuis vingt ans. Quand je fais une erreur, je suis déçu. Mais je le prends de manière positive car ça me permet de m’améliorer."
Norris a été sous le feu des critiques pour son attitude en Hongrie, refusant longuement d’obéir aux consignes de fin de course.
"Il faut trouver un bon équilibre entre l’équipe et soi. J’ai toujours été un bon joueur d’équipe, j’aime passer du temps avec mon écurie. Ce ne serait pas si chouette si je montais juste dans la voiture, je roulais et je rentrais chez moi par après. J’aime célébrer avec eux après un bon résultat par exemple."
"Mais de l’autre côté, c’est ma carrière et ma vie donc il faut se montrer égoïste. Le travail de chaque pilote est de battre les autres. Si vous ne les battez pas, ils vous battent. Il n’y a que 20 sièges en F1 mais beaucoup d’autres personnes veulent les occuper. Si vous ne performez pas, vous pouvez vite quitter la grille."
"C’est cruel mais il faut être égoïste, ne pas penser aux autres et se concentrer sur ce qui est le mieux pour vous. Et la meilleure manière, c’est de travailler en équipe donc ça inclut parfois le coéquipier. C’est donc un équilibre. Je me bats pour moi, mais aussi pour l’équipe."
Commence-t-il à remettre en cause l’amitié possible entre deux pilotes ? Les premiers duels avec Max Verstappen ont été durs...
"Ce n’est pas facile car quand vous êtes sur la piste, vous voulez battre tout le monde. Peu importe s’il s’agit d’un ami ou d’une personne à qui vous parlez moins. On oublie tout cela."
"Mais en dehors de la voiture, je peux trouver des amis et passer du bon temps avec eux. On me demande souvent pour ma relation avec Max. Ce n’est pas spécialement facile, ce n’est pas comme si on ne se parlait pas tous les jours."
"On veut juste rouler et rentrer à la maison pour profiter de nos vies. Après, on joue au padel ou au golf, on est des personnes normales. On veut s’amuser. Mais quand on monte dans la voiture, on oublie tout."
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