Hamilton reconnait que l’ère actuelle de la F1 est ’la pire’ pour lui
Le Britannique est quelque peu résigné face à Leclerc

Lewis Hamilton admet qu’il n’a jamais été autant en difficulté que depuis l’arrivée des voitures à effet de sol.
Alors que des rumeurs de retraite anticipée circulent le concernant (à lire ici), le pilote Ferrari espère être plus à l’aise l’an prochain, puisque les voitures dépendront moins de cette technologie, et reconnait qu’il n’a jamais connu une ère réglementaire qui l’a autant mis en difficulté.
"La pire, oui", a-t-il déclaré. "Avec moins d’effet de sol, espérons que les choses changent. Je ne sais vraiment pas. Je ne sais rien de la voiture de l’année prochaine, donc je ne prends pas le temps d’y penser."
Le septuple champion du monde s’inquiète d’un rythme moins important, notamment à cause d’une vitesse moindre en virages : "Il pilote cette voiture depuis longtemps, il la connaît donc très bien. Il y a beaucoup de choses dans les données, c’est sûr. Honnêtement, les données ne semblent pas très différentes. Je suis juste plus lent dans les virages."
"En qualifications, j’extrais la performance et, en course, j’ai littéralement tout essayé, mais la voiture n’a pas voulu travailler avec moi. J’essaie juste des choses pour faire la différence. Je pense que j’aurai aussi des difficultés à Miami. Je ne sais pas combien de temps je vais devoir me battre, mais c’est vraiment douloureux."
S’il va quand même tenter des changements à Miami, le Britannique est sceptique quant à ses chances : "Je n’anticipe pas cela, mais nous avons des réglages légèrement différents. Je dois regarder et voir si cette configuration correspond à la façon dont la voiture aime être réglée. Lui et son équipe font certainement un meilleur travail."

Ferrari
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