Ferrari lance ses dernières forces sur 2025 en espérant bien mieux en 2026

Au milieu des spéculations et de l’attention, les préparatifs de Ferrari pour la seconde moitié de la saison 2025 sont bien avancés.

Récemment en Autriche, la dernière amélioration aérodynamique de la saison, issue de la soufflerie de Maranello, a été dévoilée sur la monoplace rouge : un nouveau plancher.

Et aujourd’hui, lors d’une « journée de tournage » au Mugello, propriété de Ferrari, la SF-25 est dotée de la nouvelle configuration de suspension arrière tant attendue, avant des débuts très probables à Spa-Francorchamps le week-end prochain.

Néanmoins, Marc Gene, pilote d’essai de longue date et ambassadeur Ferrari, admet que Charles Leclerc et Lewis Hamilton auront des ambitions modestes. Le titre pilotes est déjà bien loin pour la Scuderia selon l’Espagnol.

"J’espère que la lutte entre (Lando) Norris et (Oscar) Piastri se poursuivra jusqu’au bout car ce sont eux qui se battront pour le titre."

Gene affirme que Ferrari ne cherche pas non plus à combler l’énorme retard de points sur McLaren au championnat des constructeurs.

"Nous nous battons davantage avec Mercedes et Red Bull."

"Nous essayons de décrocher la deuxième place du championnat des constructeurs ; c’est important pour nous. Mais pour y parvenir, nous devons travailler efficacement en équipe. Pour l’instant, nous sommes performants. Nos pilotes donnent le meilleur d’eux-mêmes."

Ferrari et ses pilotes, cependant, n’ont pas encore fait preuve de suffisamment de talent pour faire taire les critiques en Italie et les spéculations persistantes sur le non-renouvellement du contrat de Frédéric Vasseur, directeur de l’écurie, qui arrive à échéance.

De nombreux espoirs reposent désormais sur la bonne gestion par Ferrari de la toute nouvelle réglementation pour 2026.

"C’est un changement majeur," admet Gene. "Les efforts consacrés sont donc proportionnels à l’enjeu."

Quant à 2025, ce fut un grand changement – et un défi – pour le septuple champion du monde Lewis Hamilton.

"Hamilton n’est pas le seul," a ajouté Gene. "Tous les pilotes qui ont changé d’équipe ont eu un peu de mal à s’adapter à leur nouvelle voiture."

"Reste à voir si nous pouvons lui offrir une voiture compétitive, car quelle que soit notre confiance, nous ne pouvons pas le savoir."