Les Accords Concorde ne sont pas une priorité pour la F1

Chase Carey a admis en conférence de presse avec des investisseurs, suite aux mauvais résultats financiers publiés hier pour le sport, que les Accords Concorde n’avaient pour le moment aucune priorité dans les discussions qui animent la F1.

Ces accords sont les termes financiers qui régissent le sport et ils arrivent à leur terme en fin d’année 2020.

"Nous étions dans les dernières étapes pour boucler les Accords Concorde quand la crise du coronavirus a tout bousculé," explique Carey.

"Nous avons décidé de mettre ces discussions en veilleuse à court terme et de donner la priorité aux problèmes liés à 2020."

"A mesure que nous avançons sur un le calendrier 2020 et nous finalisons les changements de règlement avec les équipes, nous retournerons progressivement avancer sur les Accords Concorde dans un futur immédiat."

Outre les plans d’urgence pour sauver la saison 2020, le retard dans les négociations de ces Accords Concorde se situe dans le fait que le plafond budgétaire entre en jeu l’année prochaine, et qu’il faudra qu’il ait une valeur précise avant de l’inclure dans les accords.

Interrogé sur les risques de voir la saison 2021 débuter sans Accords Concorde, Carey se veut rassurant : "Nous pouvons dire unilatéralement ’ce sont les règles’ ou ’c’est la structure qui existe’. Nous pouvons implémenter l’essentiel et dire ’si vous courez, ce sont ces termes’. Ce serait temporaire, pour une année, si besoin."

Le seul risque d’une telle discussion serait de se lancer dans la saison avec des équipes qui ne seraient pas officiellement engagées ni liées contractuellement à la discipline et pourraient donc la quitter en toute facilité.

"La nature à long terme des contrats et des investissements à faire quand on est en Formule 1 aide à apporter une stabilité à long terme en ces temps d’incertitude" a toutefois conclu Carey, faisant comprendre que les Accords Concorde redeviendraient rapidement une priorité.