Des intermédiaires transformés en slicks : Pirelli rend hommage au relais de 50 tours de Hamilton

48 tours aussi pour Sergio Pérez

Par Alexandre C.

16 novembre 2020 - 09:06
Des intermédiaires transformés en (...)

L’incertitude des conditions météo a offert un Grand Prix spectaculaire et stratégique, hier en Turquie.

La durée de vie des intermédiaires aura finalement été la clef de la course. Lewis Hamilton les a usés au maximum possible avec un relais de 50 tours (et même 53 car il s’agissait d’un pneu déjà utilisé auparavant), relais qui a changé les pneus verts en véritables slicks. Comme Sergio Pérez (relais de 48 tours en inters) et Daniil Kvyat, le pilote Mercedes ne s’est d’ailleurs arrêté qu’une fois.

La clef était le passage des maxi-pluie aux inters (même si les deux Williams étaient parties, des stands, en inters). Cette transition se situait autour du 10e tour et a permis à Charles Leclerc ou Sebastian Vettel de faire une belle remontée. Alexander Albon a perdu gros en restant 12 tours en pneus maxi-pluie, soit deux de trop.

La piste a un peu séché durant la course, mais trop faiblement (avec 13 degrés de températures sur l’asphalte) pour que les pilotes passent aux pneus slicks tendres.

Mario Isola est revenu sur cette course humide et formidable à suivre, qui a donc vu Lewis Hamilton remporter sa 7e couronne.

« Félicitations à Lewis Hamilton pour un incroyable septième titre mondial remporté avec style depuis la sixième place sur la grille de départ, où la gestion brillante de ses pneus était primordiale pour lui assurer une place dans l’histoire. Il n’a fait qu’un seul arrêt et a efficacement transformé ses pneus intermédiaires en slicks en fin de course, pour en tirer le maximum. »

« Dès le début, il était clair que cette course allait être très compliquée et qu’il allait être crucial de gérer le départ sur le mouillé et ensuite de faire face à des conditions incertaines sur une piste sèche, ce qui s’est avéré être exactement le cas. Il était essentiel d’évaluer le point de passage aux inters, puis - dans la seconde moitié de la course - de déterminer si la surface offrait suffisamment d’adhérence pour passer aux slicks, ou si la meilleure option était une autre série d’intermédiaires pour le second relais. L’évaluation du point de passage de la zone humide à la zone intermédiaire a été relativement simple en utilisant les données de la veille ; cependant, décider quoi faire pour le deuxième arrêt a été beaucoup plus compliqué dans ces conditions très inhabituelles. »

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