Binotto : C’est normal que Leclerc ne soit pas content
Ferrari admet son erreur mais "ne la rumine pas"
Mattia Binotto a reconnu les erreurs stratégiques de Ferrari, qui ont mené Charles Leclerc à terminer hors du podium au Grand Prix de Monaco de F1. Le Monégasque était en tête avant une stratégie manquée, qui a consisté à faire deux arrêts pour passer des pluie au slicks.
Binotto reconnaît qu’il était possible de passer directement en pneus slicks sans passer par les intermédiaires. Il comprend la colère de son pilote, qui s’est dit "dégoûté" après l’arrivée du Grand Prix.
"C’est un résultat décevant, je comprends la déception de Charles, c’est normal qu’il ne soit pas content" a reconnu Binotto. "On a fait des erreurs stratégiques et quand tu es en tête et que tu te retrouves quatrième, quelque chose n’a pas marché."
"Ceci dit, ce n’était pas facile à juger, la vitesse des intermédiaires nous a surpris, on aurait dû rentrer un tour avant avec Charles ou rester dehors, protéger la position sur Max, et passer en slicks directement."
Ferrari veut rapidement tourner la page mais ne veut pas se complaire dans un résultat insuffisant : "Je ne crois pas qu’on va ruminer, tout le monde est triste pour ce qui s’est passé, mais on veut démontrer à tout le monde qu’on peut faire mieux. On va utiliser ce qui s’est passé aujourd’hui pour faire mieux."
"Personne ne va ruminer, mais ce n’est pas un soulagement que Verstappen n’ait pas gagné, nous avons perdu des points au championnat constructeurs aujourd’hui et c’est plus important. C’est dû à des erreurs que nous devons analyser."
Binotto note aussi une malchance avec les pilotes Williams, qui ont tous deux bloqué les pilotes Ferrari. Mais le directeur assume l’entière responsabilité du résultat en Principauté : "Alexander Albon et Nicholas Latifi ont coûté des positions à nos pilotes."
"Charles a perdu du temps derrière Albon, et Carlos derrière Latifi, ce sont des situations qui n’ont pas joué en notre faveur. Nous avons aussi commis des erreurs et j’en assumerai la responsabilité. Globalement, ça a été une course difficile."
Ferrari
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