AutoNation dément vouloir investir dans Alpine F1
Mais un investisseur aiderait l’équipe à se développer
Depuis l’annonce d’un partenariat entre Alpine F1 et AutoNation la semaine dernière, les rumeurs d’un possible investissement du distributeur automobile américain dans l’équipe française se multiplient.
Otmar Szafnauer, le directeur de l’équipe, a botté en touche ce week-end, mais notait que l’arrivée de nouveaux investisseurs était cruciale pour optimiser les outils à disposition de l’équipe.
"Je ne suis pas directement impliqué dans l’achat d’actions, mais je pense que lorsque cela se produira, ou si cela se produit, cela sera annoncé" a-t-il déclaré. "Ce qui est bien, c’est que les gens sont intéressés."
"Et je suis certain que si nous obtenons ce type de revenus, nous aurons une injection de revenus pour l’infrastructure. Si vous disposez d’outils de simulation parfaits ou presque, vous commencez le week-end en étant assez proche de votre optimum pour la course."
"Nous avons engagé des personnes pour nous aider à réaliser des simulations de tours plus précises. Et si vous pouvez faire tout ce travail avant d’arriver sur le circuit, vous êtes plus proche de votre potentiel."
Marc Cannon, le vice-président exécutif d’AutoNation, a toutefois démenti le projet d’achat de parts dans l’équipe : "Nous n’achèterons pas l’équipe et, pour l’instant, il s’agit d’un partenariat avec certaines des courses américaines de F1, qui offre notamment des possibilités uniques d’expérience pour les clients."
Alpine veut renforcer son département aérodynamique
Szafnauer pense que la clé pour progresser du côté d’Alpine est de renforcer les départements techniques, et notamment l’aéro. Selon lui, les départs enregistrés chez Red Bull, notamment celui de Dan Fallows à la tête de l’aéro, n’ont eu que peu d’impact car l’ensemble du département était solide.
"Vous voulez raccourcir le processus. Red Bull a une équipe aérodynamique de 50 personnes, ce n’est pas une seule. Mais le gars qui est au sommet des 50, c’est lui qui a toutes les idées. Ainsi, lorsque vous le remplacez, son cerveau est rempli de tous ces apprentissages."
"Mais une fois que cela se produit, vous avez toujours besoin de cette équipe de 50 personnes en dessous pour continuer le développement, parce que vous ne pouvez le raccourcir que d’un seul endroit à la fois."
"Ce que j’ai dit à propos de Red Bull, c’est qu’il y a probablement 50 personnes. Nous en sommes à 38, et nous voulons passer à 45. Nous avons donc des places pour sept ou huit aérodynamiciens ici. Nous avons ces places."
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