Alors que ’Pérez coche toutes les cases’, Gasly discute de son avenir chez Red Bull

Le nouveau contrat de Sergio Pérez avec Red Bull Racing, qui a signé jusqu’en 2024, signifie que la porte de la meilleure équipe est définitivement fermée pour Pierre Gasly.

Le Français a été invité à réagir aujourd’hui à Bakou, sur la nouvelle tombée juste après le Grand Prix de Monaco.

"Cela a du sens et n’est pas une surprise. Si vous regardez ce qu’un deuxième pilote doit livrer, Pérez coche toutes les cases. Il est performant cette saison, il est rapide, a un soutien financier, beaucoup d’expérience et donne de bons retours à l’équipe," dit-il, avec quelques mots loin d’être innocents en référence aux sponsors mexicains et au statut de Pérez.

"En revanche, cette décision a un impact sur ma carrière et mes ambitions. Alors maintenant, il faut voir comment procéder. Mes ambitions vont au-delà du simple combat pour une place dans le top 10, je veux plus que ça."

"Pour l’instant, je suis pleinement engagé envers AlphaTauri. Même dans les moments plus difficiles, car cette année, nous ne sommes pas aussi compétitifs que la saison dernière."

Maintenant, la question est de savoir à quoi ressemblera l’avenir de Gasly, qui est toujours sous contrat jusqu’en 2023 normalement.

"Nous en discutons maintenant avec Helmut Marko. Nous devons voir ce qui est le mieux pour nous tous. Nous avons une très bonne relation et ils me connaissent depuis que je suis enfant. Ils me connaissent donc parfaitement, ils savent ce que je veux et nous avons une très bonne relation avec Helmut. Il s’agit de trouver comment faire en sorte que cela fonctionne pour nous tous."

Des paroles qui là encore sous-entendent qu’une fin de contrat pour rejoindre une autre équipe est (fortement ?) possible, mais il pourrait aussi rester faute de mieux.

"Au-delà de 2023, c’est sûr que j’envisage toutes les options car je n’ai rien au-delà. Ce sont des choses dont nous devons discuter avec Helmut encore une fois. De toute évidence, ils veulent me garder dans le programme, mais nous devons voir comment faire en sorte que cela m’aille. Ce ne sont que des conversations normales qui sont en cours."