Alonso et Vettel : comment géraient-ils la pression Ferrari à Monza ?
Notamment la folie des rumeurs…
Les tifosi, la presse italienne, la volonté de bien faire : tout concourt à mettre la pression sur les pilotes Ferrari ce week-end à Monza.
Charles Leclerc a déjà confié que pour lui, il s’agissait plus de ressentir de la passion que de la pression.
Les anciens pilotes Ferrari du paddock font-ils le même constat ?
Sebastian Vettel par exemple : comment a-t-il ressenti cette ferveur transalpine ? Et comme Charles Leclerc le confiait, a-t-il déjà eu du mal à sortir de l’hôtel en raison des fans !
« Ouais, je n’ai jamais eu ce problème pour sortir de l’hôtel, mais peut-être que c’est parce que Charles présente bien qu’il est si populaire ! Non, je pense que c’est un plaisir extrême, c’est un honneur et d’après ce que j’ai vécu pendant toutes ces années, c’est juste... ils sont heureux que vous conduisiez la voiture rouge et vous poussent à continuer. J’ai eu des bonnes courses et des mauvaises courses, et dans tous les cas les fans semblent aussi excités les uns que les autres. »
« C’est sûr qu’ils aiment que vous soyez sur le podium, ils aiment que Ferrari performe bien mais même si vous ne le faites pas... ce n’est pas comme s’ils commençaient à vous détester, il y a toujours beaucoup d’amour et de soutien. C’est donc un sentiment formidable à vivre en tant que pilote. »
Fernando Alonso fait le même constat que Charles Leclerc : à Monza, quand on pilote chez Ferrari, il est plus question de passion que de pression.
« Oui, même constat. C’est une motivation supplémentaire mais jamais une pression, votre performance n’est pas affectée par cela et si quelque chose vous donne un supplément, alors je pense que c’est l’un des meilleurs moments de l’année, c’est sûr. »
La pression et les rumeurs de licenciement...
La presse italienne étant parfois prompte à surréagir à chaque moindre mauvais résultat de la Scuderia, il n’est pas rare aussi que les Grands Prix à Monza se soient passés, pour Ferrari, dans une ambiance particulière : et plus singulièrement dans des rumeurs de licenciement des directeurs d’équipe, par exemple.
Cette année ne fait pas tellement exception puisqu’après une série de revers et de couacs, une partie de la presse italienne questionne la place de Mattia Binotto à la tête de l’équipe.
Quand il était chez Ferrari, comment Fernando Alonso a-t-il vécu cette instabilité chronique dans cette ambiance italienne ?
« En tout cas dans mon cas, je n’ai jamais prêté trop d’attention aux rumeurs donc toutes ces choses quand vous êtes chez Ferrari... Quand vous êtes en Formule 1 en général vous devez être performant, sinon les choses vont changer. C’est la même chose pour les pilotes, les mécaniciens, les designers, les patrons. Il y a une énorme pression. Ce n’est pas un événement caritatif. C’est un événement professionnel. »
Enfin Charles Leclerc lui-même, interrogé sur ces bruits de couloir plus ou moins fondés circulant sur son directeur d’écurie actuel, Mattia Binotto, préfère hausser les épaules.
« Il y a toujours des rumeurs autour d’une équipe de Formule 1 et surtout avec Ferrari, mais je pense que ce qui est important dans ces moments-là, c’est de ne pas se laisser distraire par ce qui se dit. »
« Nous sommes très unis en tant qu’équipe et je pense que nous devons continuer comme ça. Nous avons montré que nous avons été excellents de l’année dernière à cette année avec ce genre de performance et nous devons continuer dans cette direction. »
« Je n’ai pas entendu cette rumeur en particulier mais évidemment nous devons nous concentrer sur notre propre travail. »
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